Considérée autrefois comme étant l’une des meilleures entreprises publiques, tout en figurant parmi les meilleures compagnies internationales, Tunisair a perdu son rayonnement. La compagnie a été frappée de plein fouet par la corruption, essentiellement au lendemain de la révolution. Certaines parties souhaitaient, et souhaitent encore, céder cette entreprise publique ou la pousser à la faillite, selon leurs propres intérêts.
Il faut dire qu’aussi bien les services de transport aérien que terrestre s’étaient installés sur une montagne de dérives. Leur amélioration ne s’est jamais, ou presque, accompagnée de la mise à niveau exigée. L’acquisition de nouveaux appareils et leur renouvellement, ou encore la vente des engins hors service et des pièces détachées défectueuses, ne figuraient pas dans les priorités des responsables qui s’étaient succédé à la tête de Tunisair, mais aussi les autres entreprises de transport public. Des responsables privés de discernement, d’imagination, d’initiatives et surtout de compétence. Aucun plan de sauvetage, même pas un programme d’action entrepris à ce niveau. Le populisme et les promesses non tenues passaient avant l’exemplarité. L’effet d’annonce ne servait que pour masquer les séries d’échecs successives et répétées. Pendant plus d’une décennie, l’impact était négligeable et les rôles sonnaient faux. Hors du temps, et trop tournés vers la médiocrité.
La plupart des entreprises publiques étaient tombées si bas et on n’avait rien fait pour y remédier. La responsabilité d’Ennahdha, qui était au pouvoir, était totalement engagée. Celle de ses alliés encore davantage dans la mesure où ils ne semblaient pas s’inquiéter de ce qui se passait à presque tous les niveaux. D’ailleurs, personne ne semblait se soucier des débordements qui avaient plus que jamais atteint une situation de non-retour.
Les entreprises publiques tunisiennes avaient tourné le dos à la compétence, au savoir-faire, au professionnalisme, à la qualification. Mais aussi à l’autorité et à la vigilance. Les standards et les règles communément respectés étaient bafoués. Se partager la médiocrité, c’était tout ce qu’on aimait le plus dans le monde «merveilleux» d’Ennahdha et de ses alliés. Et de leurs pseudo-responsables.
Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de la décadence des entreprises publiques. Que ce soit sur le plan purement professionnel ou d’ordre organisationnel et structurel.
Ceux qui prétendaient veiller à l’avenir de la Tunisie et des Tunisiens étaient tout simplement coupés de la réalité…
Dr. E. Moudoud
2 juillet 2023 à 20:37
QUELLE TRAGÉDIE POUR NOTRE PATRIE. CES ‘ENTREPRISES PUBLIQUES’…NOTRE ‘FIERTÉ’ DE L’ÉPOQUE GRÂCE À SI LAHBIB ET SA ‘VISION’ DU ‘DÉVELOPPEMENT ET DE LA SOUVERTAINTÉ NATIONALE’ DANS LES SECTEURS ‘RÉGALIENS’…CES CHIENS ‘D’ENNAHDA’ ET LEURS ALLIÉS, CES ‘TRAITRES’ À NOTRE PATRIE, PAYERONT POUR LEURS ‘CRIMES ÉCONOMIQUES’ CONTRE LA ‘DIGNITÉ ÉCONOMIQUE’ DE NOTRE PEUPLE. VIVE LA TUNISIE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAEID. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.