Quand on est piéton et qu’on circule en ville—et notamment à Tunis—, on est vraiment déprimé. A part les étals qui occupent tout l’espace, les automobilistes qui se garent partout et même dans les entrées des immeubles quand elles s’y prêtent, les piétons qui se piètinent, les mendiants qui vous agressent, les égoûts qui débordent, il y a une saleté et une crasse qui vous narguent. Partout, des bouteilles en plastique, des canettes, des chiffons, des papiers, des gobelets, des paquets de cigarettes, des mégots, etc.
Comment peut-on vivre dans un environnement pareil? Que faire ? Eh bien, et pour commencer, il faudrait que le citoyen lambda, qui est le premier responsable de cette situation, se comporte justement en bon citoyen. Il ne lui est pas demandé de faire le ménage, mais de ne pas salir. C’est tout. Le reste est à la charge des autorités.