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Que les mauvaises langues se taisent 

Editorial La Presse

Les risques de hors-pistes, souvent sur fond d’ingérence et d’interposition, de certaines institutions et organisations internationales se font sentir. Les notations accordées par les agences se disant souveraines ne sont pas aussi innocentes qu’elles le laissent croire. Elles sont des fois basées sur des critères qui sont loin d’être irréprochables. Des critères qui font écho à une déformation qui tient son nom et sa raison d’être de la tendance à tromper l’opinion internationale.

Dans un monde hyperingrat, il y a de ces pays qui ne méritent pas, en définitive, le procès en sorcellerie que certaines parties sont en train de leur intenter. Pourtant, il y a bien ceux qui ont vraiment réussi en dépit des circonstances difficiles et des contextes défavorables.

Quand on réussit, on gagne des amis, mais aussi de véritables ennemis. La Tunisie est de toute façon en train de réussir. Avec la détermination et le courage de faire ce qu’elle doit faire. Il s’agit au sens le plus large d’une conception tout particulièrement favorable aux pays qui pensent que seule la réussite peut faire taire les mauvaises langues.

A l’heure actuelle, la politique monétaire et le taux de change de la Tunisie sont  encore sous contrôle grâce à la disponibilité des réserves de devises couvrant environ 117 jours d’importation. Le gouverneur de la Banque centrale assure même que « la situation monétaire en Tunisie est meilleure que les prévisions de 2022, et ce, en dépit des répercussions de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ».

L’accord que la Tunisie continue à négocier avec le FMI ne devrait pas être unilatéral, ou encore discrétionnaire et autocratique. Il devrait prendre en considération l’aspect humanitaire et les spécificités tunisiennes. Il faut dire que les véritables besoins et impératifs de la Tunisie, ignorés jusque-là par l’institution financière internationale sous l’effet d’arguments erronés, ont fait que cette dernière continue à se tromper non seulement de priorités, mais aussi des véritables facteurs de réussite tunisiens.

Réussir coûte aujourd’hui très cher. Peut-on alors avancer sans être la cible d’accusations et de mensonges de tous bords ?

La Tunisie est aujourd’hui la cible non seulement d’opinions qui lui sont injustement hostiles, mais aussi de critiques inconditionnelles, sans qu’il y ait une raison valable. On sait de plus en plus ce qu’il convient d’imaginer pour ceux qui se permettent de faire mauvais usage des valeurs et des notions démocratiques. On aurait aimé que les éclairages puissent servir à l’émergence d’idées constructives et participer au jaillissement de la vérité. Des idées qui inspirent et qui permettent à ceux qui prétendent les détenir, de connaître la réalité tunisienne.

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Un commentaire

  1. Dr. E. Moudoud

    10 septembre 2023 à 22:02

    ENCORE MERCI SI CHOKRI …MÊME ‘COLOMBO’…NE PEUT PAS TROUVER QUI SONT LES ‘VÉRITABLES’ IDENTITÉS ‘DERRIÈRE’ CES ‘AGENCES DE NOTATION’ …ET À QUI ELLES SONT ‘COMPTABLES’…SONT-ELLES…AU-DESSUS DES LOIS…DES ÉTATS-UNIS…DES NATIONS UNIS…QUI LES ‘DIRIGENT’ …UN SEUL CHANGEMENT DE ‘NOTE’ MÊME D’UN 0.1 POINT, PEUT DÉTRUIRE ET LA ‘MONNAIE’ ET L’ÉCONOMIE D’UN PAYS…AVEC TOUTES LES CONSÉQUENCES QU’ON PEUT IMAGINER CHEZ NOUS… MAIS AUCUN ‘ÉTAT SOUVERAIN’…SURTOUT CHEZ NOUS EN AFRIQUE…NE PEUT SUIVRE EN JUSTICE…DE LA HAYE…’ CES ORGANIZATIONS…IL EST PLUS QUE TEMPS…QU’ON EST NOS PROPRES ‘AGENCES DE NOTATION’ EN AFRIQUE…ET EMPRUNTER ALORS ‘UNIQUEMENT’ À NOTRE BAD OU À LA CHINE…ET À NOS CONDITIONS… OU ET MIEUX ENCORE À L’INDONÉSIE…POURQUOI PAS…VIVE LA TUNISE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAIED. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.

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