Le mouvement Ennahdha a affirmé qu’un mandant de dépôt a été émis à l’encontre de son vice-président, Mondher Ounissi, dénonçant « un acte politique » qui traduit l’intention du pouvoir en place de poursuivre les opposants et d’exercer des répressions sur l’activité politique.
Mondher Ounissi a été arrêté, le 5 septembre courant, et déféré devant le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. Son arrestation faisait suite à l’affaire d’enregistrements fuités sur les réseaux sociaux.
Dans une déclaration publiée à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, Ennahdha a appelé à libérer tous « les détenus politiques ».
Par ailleurs, le parti a tenu les autorités en place responsables de la pénurie de certains produits de base, critiquant la gestion du dossier de la migration irrégulière.