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L’entreprise autrement | N’oublions pas l’arme économique (I)

 

Fidèle à son engagement pour les causes justes, le peuple tunisien a redoublé d’efforts, ces derniers jours, pour soutenir le peuple palestinien frère qui est en train de subir un véritable génocide perpétré, depuis de longues années, par l’ennemi sioniste. Soutien multiforme, politique, humanitaire, médiatique mais aussi d’ordre économique, tel que l’appel au boycottage des entreprises qui, un peu partout dans le monde, soutiennent directement ou indirectement l’ennemi sioniste. Tueries sauvages de civils dont une bonne majorité sont des femmes, des enfants et des personnes âgées et destruction massive des bâtiments dont des hôpitaux, et des écoles, perpétrées par l’armée sioniste ennemie hyper-équipée, se sont, en effet, accélérées depuis le 7 octobre, dans la bande de Gaza en Palestine occupée. Cela à la suite d’une opération spectaculaire, inattendue et réussie, préparée et conduite par la Résistance en réaction au blocus total et hermétique imposé depuis 2007 par l’ennemi sioniste.Il fallait, pour nos frères palestiniens, rompre ce blocus et aussi l’oubli dont est victime la cause palestinienne depuis des années et qui a atteint son paroxysme à cause de la «normalisation» de plusieurs pays arabes avec l’ennemi sioniste. Et la réaction des sionistes a été inouïe. Soit comme tirer un coup de canon pour tuer un moustique. Crimes contre l’humanité qui se poursuivent avec le soutien déclaré des puissances occidentales. Ces dernières ne se contentent pas de soutenir politiquement, médiatiquement et logistiquement l’entité sioniste terroriste, mais vont jusqu’à avorter toute initiative visant à arrêter ledit génocide. Pire, ils soutiennent l’interdiction quasi-totale imposée par l’agresseur sioniste de faire parvenir les aides les plus vitales aux populations sinistrées, sans eau, ni électricité ni médicaments, depuis des jours. Si l’opinion publique mondiale a commencé à s’exprimer en faveur des Palestiniens, deux grands secteurs à caractère non militaire mais non moins stratégiques restent sous contrôle de l’ennemi et de ses alliés directs et indirects, les médias internationaux et derrière eux certaines organisations non-gouvernementales et l’économie mondiale avec tous ses rouages. Le sionisme, mouvement raciste et terroriste par essence, créé en réaction à l’oppression des juifs par les Européens pendant des siècles et soutenu depuis plus d’un siècle par les grandes puissances, s’est avéré être l’ennemi de l’humanité toute entière. Il est non seulement à l’origine d’une tragique et monumentale injustice, celle dont sont victimes les Palestiniens, en premier lieu, mais aussi de tous les plans visant à maintenir les pays arabes dans la dépendance totale et le sous-développement. Cela en plus de son implication dans toutes les manœuvres visant le contrôle des richesses naturelles, les transactions financières et le commerce mondial. Ses appareils de renseignement se sont par ailleurs infiltrés partout pour espionner tous les Etats même alliés afin de parvenir à réaliser ses sales desseins.

En effet, le mouvement sioniste, par l’entité qui le représente, ne fait, depuis sa création, que participer activement à empêcher la réalisation de tout progrès par les peuples arabes, dont celui d’ordre politique et social d’abord, ensuite celui d’ordre économique et enfin celui d’ordre culturel, y compris celui relatif de la recherche scientifique et à l’innovation technologique, celui de l’industrie. Pire, à favoriser le fanatisme et l’intégrisme religieux et l’obscurantisme, au sein des sociétés musulmanes en général et arabes en particulier. Des pays arabes riches, comme ceux du Golfe, ont été obligés de dépenser leur argent afin de soutenir les puissances occidentales et à rendre florissante l’industrie militaire surtout américaine. La Libye, elle, a été plongée dans la guerre civile et le Soudan divisé. Les pays qui étaient assez avancés ont été, quant à eux, soit écartés à la suite de traités de paix, comme l’Egypte, ou détruits comme l’Irak. Cela sans oublier le Liban et le Yémen. La Tunisie, elle, a été lâchement agressée plusieurs fois pour avoir soutenu le peuple palestinien (Hammam Chatt, Abou Jihad, Zouari, etc.)

Personne ne pourrait contredire les faits visant à empêcher l’unification du Grand Maghreb et dont les auteurs sont les sionistes et leurs alliés et les pays tombés sous leur emprise, ni contredire ces faits visant à démembrer l’Algérie, seule puissance arabe encore debout.  Bref, autant de crimes contre les peuples arabes et même subsahariens. Crimes à forte connotation économique visant leurs richesses naturelles ainsi que leur capital humain. Crimes qui visent entre autres à maintenir ces peuples dans une situation de peur, d’impuissance, de dépendance et d’humiliation.

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