Dans ce recueil de nouvelles, ouvrage où il évoque des «Destinées croisées», Mohamed Mouldi El Kefi rend hommage à Socrate, fils du Kef tombé en martyr.
Il va vraiment falloir le croire : il souffle, au Kef, un air différent. Car comment expliquer que c’est de là que nous viennent poètes et chanteurs, auteurs et comédiens ? Que cette ville est le terreau qui vit naître Saliha et Lamine Nahdi, Moncef Souissi et Faouzia Zouari ? Qu’à la terrasse de chaque café se joue, en live, une pièce de théâtre ?
Mohamed Mouldi El Kefi est né au Kef, lui aussi. Il aime la musique classique, la poésie, les échecs, la marche à pied. Dans une autre vie, il a été ambassadeur, ministre.
Aujourd’hui, dans ce recueil de nouvelles, ouvrage où il évoque des «Destinées croisées», il rend hommage à Socrate, fils du Kef tombé en martyr. Dans ces nouvelles qu’il intitule «Carnages», «Ravages», «Virages», «Rage», «Naufrage» et «Outrage» «transparait en filigrane le visage hideux de l’hydre des fanatismes politiques et religieux… La raison a cédé la place aux passions, la sagesse à la folie, la solidarité au chauvinisme et l’empathie à l’égoïsme débridé».Mohamed Mouldi El Kefi n’a jamais eu aussi raison, hélas, qu’en ces temps de tempête.