La migration du personnel médical et paramédical se poursuit sous nos cieux alors que, paradoxalement, nos institutions médicales manquent cruellement de personnel. Un exemple parmi tant d’autres : à l’Institut Salah Azaïez où, malgré les rendez-vous fixés pour les séances de chimio, il faut se présenter à l’aube pour prendre un ticket afin de pouvoir passer, avec un peu de chance, sa séance vers midi. Et cela se passe ainsi dans tous les départements médicaux étatiques, les policliniques de la Cnss et même dans les cabinets et cliniques privés.
C’est dire qu’il y a un besoin urgent de nos élites.