Viande rouge : mieux vaut en consommer moins !

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La viande rouge, notamment celle bovine, ou ovine, fait partie des ingrédients de base de la cuisine tunisienne. Certes, l’augmentation de son prix la rend inaccessible pour bon nombre de Tunisiens. Néanmoins, certains consomment  de la viande rouge sans modération. Pis encore : l’utilisation de la viande d’agneau dans les recettes traditionnelles rime avec de la  graisse animale et l’huile dans la marmite. Résultats : les maladies cardiovasculaires, le cholestérol,  mais aussi les maladies cancéreuses trouvent un terrain plus que favorable pour émerger et entraîner le consommateur non averti dans un processus thérapeutique souvent lourd.

Protéines, minéraux, vitamines, mais…

Il faut dire que la viande rouge constitue un aliment de haute qualité nutritionnelle et qu’elle contient des protéines  importantes pour la santé sans oublier les minéraux et les vitamines. La viande rouge est, en effet, source de fer, de zinc, de sélénium, de vitamine B12 et de vitamine A. 

Toutefois, sa forte teneur en graisses saturées et en cholestérol incite à la vigilance. Et en dépit des astuces des bons chefs, qui consistent à délester la viande rouge des graisses visibles et à utiliser très peu de matières grasses pour la cuisson, cet aliment suscite toujours la méfiance des nutritionnistes.

Ce qui est certain, c’est que les diététiciens la recommandent rarement, privilégiant les viandes blanches et le poisson, et ce, pour leur faible teneur en graisse et, par conséquent, leur faible apport calorique. 

Formation de substances cancérigènes à

la cuisson !

Cela dit, la consommation fréquente de la viande rouge n’est pas l’unique cause des maladies cardiovasculaires, de l’augmentation du taux du cholestérol et des maladies cancéreuses. Ces problèmes de santé surviennent, généralement, suite à la concomitance de plusieurs facteurs, lesquels forment les grandes lignes d’une mauvaise hygiène de vie. Néanmoins, introduire moins de viande rouge dans son menu hebdomadaire aide à atténuer les risques desdites maladies. D’ailleurs, l’OMS avait souligné, en 2015, le rapport de causalité entre le cancer de l’intestin et la consommation des viandes rouges et celles transformées. Il semble, en effet, que des substances chimiques cancérigènes se formeraient au moment de la cuisson à haute température des viandes transformées et de la viande rouge.

Changer les habitudes alimentaires

Pour préserver sa santé tout en savourant la viande rouge et tirer pleinement profit de sa  valeur nutritionnelle, certaines habitudes sont à modifier. Il faudrait, en effet, commencer par réduire la fréquence et la quantité des viandes rouges consommées tout en luttant contre le surpoids, l’obésité et éviter la consommation de l’alcool.  Certains nutritionnistes sont unanimes sur la quantité maximale de viande rouge, recommandée à la consommation par individu par semaine, soit pas plus de 500g ! Quant aux viandes transformées, elles sont à éviter. Autant penser à miser davantage sur les protéines végétales, présentes dans les légumineuses, sur le poisson et les viandes blanches et pourquoi pas planifier un ou deux plats végétariens par semaine !

* Sources : https://fr.quora.com

www.eufic.org

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