L’entreprise autrement | N’oublions pas l’arme économique (VIII)

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Inadmissible ! Le massacre perpétré par l’ennemi sioniste et ses alliés contre les populations civiles, en Palestine occupée, depuis plus de 75 ans, qui continue d’une manière plus sauvage, plus sanglante et plus destructrice dans la bande de Gaza depuis plus 15 ans et qui a atteint son paroxysme ces deux derniers mois, est, tout simplement inadmissible. Grâce au soutien effectif des puissances occidentales à leur tête les Etats-Unis, l’ennemi sioniste continue de se déchaîner contre les innocents et ceux qui sont en train de leur rendre des services humanitaires. Pourquoi, eh bien parce qu’une poignée de résistants ont essayé de briser le blocus infligé aux leurs par les sionistes depuis 2007. Or, les Palestiniens pratiquent la résistance en respectant strictement les principes moraux universels, et ce, à l’inverse des organisations terroristes sionistes qui, avant le 14 mai 1948, prétendaient agir comme résistance populaire organisée et armée avec pour but de libérer la Palestine de l’occupation britannique et de provoquer l’évacuation des populations autochtones, les vrais propriétaires du territoire. Rappelons si besoin est que Washington vient, il y a quelques jours, de bloquer sans vergogne et contre la volonté générale, une résolution du Conseil de sécurité visant un cessez-le-feu. Ce qui était attendu d’un pays sous l’emprise des lobbies sionistes et se comportant en cow-boy hollywoodien depuis des décennies. Cela après avoir exterminé les populations autochtones d’Amérique du Nord et pratiqué la traite et l’exploitation des Noirs avec des pratiques fortement inhumaines et racistes. Personne, à travers le monde, n’est à l’abri de la voracité et de la sauvagerie de cet Occident sioniste pas même les masses occidentales. Les peuples de la terre doivent donc prendre conscience du danger imminent qui les guette, car cette situation apocalyptique vient de démontrer encore une fois que le sionisme est l’ennemi de l’humanité entière et que les Palestiniens n’en sont que les victimes les plus visibles. Le conflit est donc mondial avec l’Occident sioniste (dont l’entité sioniste fait partie et qui est son œuvre) d’un côté et les peuples épris de justice, de dignité et de liberté, de l’autre. D’où la nécessité qu’ont ces peuples de s’organiser afin de tenir tête à cet ennemi de l’humanité et afin de mettre fin à son arrogance et son hégémonie et son désir pathologique de tuer. Il leur faut conduire de front aussi bien la guerre de l’opinion publique mondiale surtout occidentale et la remporter que celle à caractère juridique (la légalité internationale effective, non celle basée sur les résolutions, n°181 et n°242 seulement) et judiciaire (crimes de guerre et crimes contre l’humanité, qui ne diffèrent pas de ceux commis par les Etats-Unis, contre les Japonais, les Vietnamiens, les Afghans et les Irakiens)   

Impossible d’espérer réaliser des avancées respectables sur le front économique contre l’ennemi sioniste et les lobbies qui le soutiennent sans la libération de l’Internet des mains des Etats-Unis, sans endiguer l’avancée terrifiante des entreprises monopolisant les réseaux sociaux mondiaux ainsi que les outils de l’intelligence artificielle et sans organiser l’espace autour de la planète afin qu’il ne reste plus sous forme de colonies gérées par les super-puissances. Impossible aussi de remporter des victoires sans réussir à réformer à fond les Nations-Unies, surtout le fonctionnement de son conseil de sécurité et sa grande tare des sièges permanents et le droit de veto qui en découle. Impossible aussi d’espérer remporter aucune victoire sans réformer le système financier et monétaire mondial actuel. Que dire alors de vouloir gagner la guerre économique. Mais la guerre économique ne se limite pas au boycott des entreprises et des produits qui soutiennent ce système. Il s’avère, hélas, que les masses pensent qu’un boycott qui, non seulement a un effet limité, s’il est pratiqué d’une façon improvisée, mais aussi et surtout peut se retourner contre elles, donc contre leurs peuples. La guerre économique ne doit donc pas se limiter au boycott, même si le boycott devient perpétuel car il y a le risque de l’essoufflement. Elle doit être totale planifiée et de longue haleine pour être efficace. Elle doit aussi être bien ciblée et sans danger pour ceux qui vont l’utiliser. Si le boycott a donné de bons résultats quand il est pratiqué par les consommateurs au sein d’un marché local, ses effets attendus ne sont pas garantis sur un plan plus large. Cela est dû au fait que les échanges au niveau mondial sont plus libres qu’avant et que l’économie mondiale est devenue nettement plus interdépendante, qu’il y a 40 ans. Les entreprises sionistes ou prosionistes peuvent facilement avoir des relais et bénéficier des services d’entreprises et opérateurs écrans.

C’est la dernière chance qui se présente pour les peuples de la terre afin de se libérer des jougs de ces lobbies et afin de faire attention à ce que de nouveaux lobbies ne se forment surtout que bon nombre de pays sont économiquement menacés par certaines puissances montantes qui semblent avoir un appétit démesuré. Une puissante unité nationale est à favoriser, avant tout, au sein de chacun de ces peuples qui souffrent de l’hégémonie occidentale. Chacun de ces peuples doit redoubler d’efforts afin que chaque peuple réussisse à ne plus être dépendant, surtout en terme de besoins vitaux ( y compris les informations et les connaissances)  et à œuvrer à diversifier à fond ses relations économiques et commerciales. Une coalition est aussi à créer entre eux avec la nécessité d’adopter une stratégie commune. Impossible de mettre fin à cette pieuvre diabolique sans la création d’un front médiatique commun et un nouveau système économique altermondialiste.

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