L’entreprise autrement | N’oublions pas l’arme Economique (*)

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Du jamais vu ! Voilà plus de trois mois que l’ennemi sioniste ne fait que massacrer les populations civiles dans la bande de Gaza en Palestine occupée, soumise à un blocus total depuis 2007. Près de 25.000 martyrs, en majorité femmes, vieilles personnes et enfants, morts ou enterrés vivants sous le déluge des bombes, plus de 70.000 blessés et mutilés et des centaines de milliers de Palestiniens déplacés qui, souvent, ne sont pas épargnés par les frappes.

A cela il faudrait ajouter l’assassinat de plus de 110 journalistes, afin d’étouffer les crimes (un triste record mondial) et des dizaines de personnels de l’ONU et d’organisations humanitaires. Cela sans oublier les effets d’une pénurie totale d’eau, d’aliments, de médicaments et de carburants et la destruction de toute construction et infrastructure y compris hôpitaux, écoles et lieux de culte.

Un véritable génocide planifié et exécuté de sang-froid, sous l’œil complice des puissances occidentales, le silence de bon nombre d’Etats arabes riches et autres et le soutien effectif, total, multiforme et inconditionnel des Etats-Unis (politique, financier, militaire, médiatique, renseignements et autres) devenus ainsi complices à part entière.

Malgré les protestations officielles et populaires à travers le monde, et les procès intentés contre lui au niveau international, l’ennemi sioniste continue tranquillement d’effectuer sa sale et macabre besogne et de réaffirmer sa ferme volonté de la poursuivre, et ce, d’après lui, jusqu’à l’éradication du Hamas, l’un des nombreux mouvements de la résistance palestinienne. Une position purement «samsonienne» de l’ennemi puisque l’effort de cette «guerre», devenue d’usure, est en train de lui coûter excessivement cher, à tous les points de vue et risque de le mettre financièrement à genoux. Cela sans parler de la colère interne qui est en train de monter et de l’indignation au niveau mondial.  Les contribuables américains pourraient facilement se retourner contre leur gouvernement qui n’arrête pas de soutenir sans conditions les sionistes et de susciter, par là même, la haine contre son peuple. Une donnée à exploiter à fond grâce à l’arme médiatique antisioniste.

Hélas, tant que les sionistes (juifs et autres, plus nombreux et plus influents que les premiers) continuent d’avoir une forte emprise sur les sphères de décision en Occident, de constituer de puissants lobbies, qui sont les vrais décideurs, l’ennemi sioniste poursuivra lesdits crimes et l’entité, qui les représente et qui occupe la Palestine, de poursuivre son banditisme international.  Illégalement créée par l’ONU qui n’a pas le droit de décider à la place des peuples, qui, eux, ont le droit à l’autodétermination (résolution n°181 du 29 décembre 1947, alors que la majorité des pays du monde étaient colonisés), ladite entité ne s’est pourtant jamais conformée aux exigences du droit international ni aux résolutions des Nations unies, otage des Etats-Unis. C’est ainsi qu’elle reste toujours hors la loi. Pire, elle n’est pas un Etat proprement dit puisqu’elle ne reconnaît pas pour soi des frontières officielles non contestées et stables, que sa population est en majorité émigrée et qu’elle refuse de se plier aux résolutions de l’ONU. Position due à la complicité des Etats-Unis, qui eux jouissent d’un fauteuil permanent et du droit de veto au sein du Conseil de sécurité de ladite organisation. Ce denier a, d’ailleurs, joué en faveur des sionistes chaque fois qu’il y avait conflit entre eux et les pays agressés. Bafouant tout, y compris vérités historiques, morale, droit, engagements solennels pris, les sionistes se sont toujours attaqués aux intérêts vitaux des Etats voisins, aux pays et aux personnes qui soutiennent la cause palestinienne et ont toujours constitué une sérieuse menace pour la paix mondiale. Ainsi, les sionistes et ceux qui les soutiennent sont-ils devenus l’ennemi de l’Humanité entière.

Raciste, terroriste et adepte du principe stipulant que la fin justifie les moyens, l’idéologie sioniste se base sur des contre-vérités historiques, aujourd’hui contestées par des dizaines d’historiens juifs faisant autorité, imprégnées d’interprétations religieuses étriquées et non reconnues par des milliers de rabbins à travers le monde. Elle est née à la suite des exactions commises par les Européens contre les juifs d’Europe, dits ashkénazes originaires du pays des Khazars, en Asie centrale (VIIIe siècle) et n’ont aucun lien de sang avec les populations juives plus ou moins nombreuses ayant résidé en Palestine, il y a de cela plusieurs siècles. Colonialiste de bout en bout, soutenu à l’époque (fin du XIXe siècle) par l’impérialisme occidental, le mouvement sioniste mondial a tout fait pour usurper le droit des Palestiniens à vivre en paix sur la terre de leurs ancêtres (héritée de pères en fils depuis des siècles), et ce, en réclamant le droit d’y vivre se basant sur un alibi absurde. Ils prétendent, en effet, que la Palestine leur appartenait de droit divin. Chose totalement insensée et absurde. C’est comme si les Italiens viennent réclamer les terres du pourtour méditerranéen pour y ressusciter l’empire romain, sous prétexte que leurs ancêtres ont occupé lesdites terres.

Animés d’une foi inébranlable en leurs idées, armés d’une volonté d’acier qui pousse à l’admiration, les sionistes se sont organisés d’une manière très efficace dès la fin du XIXe siècle et ont réussi à phagocyter des dizaines d’organisations juives, d’infiltrer autant de partis politiques, de syndicats et de rallier des milliers d’intellectuels, d’artistes, etc. Un vrai chef-d’œuvre de militantisme, d’abnégation, d’endurance et surtout d’intelligence, sauf pour les coups bas, les assassinats et les actes terroristes.

Au bout d’un demi-siècle et profitant de la sympathie mondiale ainsi que du soutien des grandes puissances à la suite des crimes du nazisme que les juifs ont subis, ils sont parvenus à créer, le 14 mai 1948, un «Etat», aussitôt reconnu par les Occidentaux, Union soviétique comprise. Une entité très rapidement outillée militairement par les Occidentaux. Ces derniers ont tout fait, depuis, pour empêcher la création d’un Etat palestinien même en référence aux résolutions des Nations unies. Les peuples, qui désirent se libérer de l’emprise et du joug desdits lobbies, doivent, donc, s’organiser aussi efficacement que les sionistes l’ont fait et créer un mouvement mondial antisioniste, mobiliser les énergies, les informations et les connaissances et lever les fonds nécessaires à la lutte.

L’entreprise n’est pas facile du tout, reconnaissons-le, mais l’Humanité n’a plus le choix, déraciner le mal ou bien continuer à subir ses crimes. N’oublions pas l’arme économique, mais surtout appliquons-nous à réfléchir sur les méthodes grâce auxquelles elle devient efficace.

(*) XII et fin

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