La police américaine a démantelé jeudi un campement érigé à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) par des étudiants dénonçant l’agression sioniste contre la Palestine et interpellé des dizaines d’entre eux, ont rapporté des médias.
Depuis deux semaines, une vague de manifestations contre l’agression sioniste contre la Palestine déferle sur les campus américains où la police est intervenue à plusieurs reprises pour déloger les étudiants.
À UCLA, des dizaines de manifestants ont été interpellés un par un, menottés puis escortés à l’issue d’un face à face avec les policiers, selon ces médias.
Pendant plusieurs heures, des centaines de membres des forces de l’ordre en tenue anti-émeute ont fait face aux étudiants portant des parapluies ou des casques blancs et formant une ligne, accrochés les uns les autres par les bras, a-t-on indiqué.
En même temps, les policiers ont démonté méthodiquement les palettes de bois et panneaux de contreplaqué d’une barricade entourant le camp et ont défait les tentes des manifestants, dont bon nombre portaient des keffiehs, selon la même source.
« Libérez la Palestine », pouvait-on entendre, selon des médias.
La nuit précédente, des affrontements avaient éclaté sur ce campus quand des contre-manifestants, pour beaucoup masqués, avait attaqué le campement pro-Palestinien.
Les assaillants avaient tenté d’enfoncer une barricade. Manifestants et contre-manifestants s’étaient ensuite affrontés à coups de bâtons et s’étaient envoyé des projectiles.