Accueil A la une Les clubs Anglais votent pour le maintien de la VAR : La VAR a la peau dure

Les clubs Anglais votent pour le maintien de la VAR : La VAR a la peau dure

 

Le décompte des oui et des non est clair. Ceux qui étaient les plus portés vers le changement se sont rétractés.

Les clubs anglais ne tiennent pas  la VAR en odeur de sainteté. Ils lui reprochent les mille et un litiges qui ont jalonné les compétitions.  Mais ils ne sont pas arrivés à se mettre d’accord pour mettre un terme à son utilisation à partir de l’année prochaine. La votation effectuée a repoussé cette proposition. Dix-neuf clubs ont voté contre. Un seul était pour.

Néanmoins, les clubs se sont mis d’accord pour améliorer l’utilisation de cette technique, qui a été conçue pour faciliter la tâche des arbitres et instaurer un climat de confiance au niveau des clubs. Les événements ont en bonne partie rendu cette technique douteuse et la méfiance s’est installée dans les esprits.

La VAR demeure sous les ordres d’un être humain. Et c’est là que réside le problème. Un ordinateur obéit aux «consignes» qu’on lui donne. Si, par exemple, on lui demande qu’un derby ne doit pas figurer en ouverture de compétition, il nous propose un calendrier qui s’y conforme. En ce qui concerne la VAR, c’est au niveau des positions des caméras et de l’analyse de l’arbitre VAR que le bât blesse dans notre championnat. Cela a commencé dès la première journée. Il y eut même des altercations entre l’arbitre, la VAR et les clubs. Au point de faire de cet outil, censé faciliter le travail de l’arbitre, une source d’ennuis et de litiges. Des clubs ont dernièrement exigé aux côtés du trio étranger un responsable de la VAR qui vient d’ailleurs.

Des intérêts

Tout ce qui précède confirme que cette avancée technologique ne vaut que par le genre de l’intervention humaine. La conscience, l’intégrité, et le sens de la justice sont, entre autres, à la base de toutes ces «inventions» humaines. Les intérêts commerciaux, la puissance financière des multinationales, le respect que l’on croit devoir aux gros clients en matière de publicité, poussent bien des parties prenantes à l’erreur.

C’est ce qui a incité les clubs anglais à foncer pour l’éliminer et à confier leur sort au seul arbitre qui est appelé à endosser toutes les responsabilités. Le décompte des oui et des non est clair. Ceux qui étaient les plus portés vers le changement se sont rétractés. On l’a annoncé sans plus de précision. On ne saura jamais ce qui s’est passé dans les coulisses.

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