Perméable à toutes formes d’expression, Bader Klidi se passionnait cette fois-ci pour la céramique et ses infinies possibilités. Une résidence au Centre national de céramique d’art de Sidi Kacim Jelizi sembla une évidence à cet artiste curieux et passionné. Il en sortit une belle exposition sur thème animalier «Terra Fauna»…
Le règne des animaux serait-il arrivé ? Auraient-ils, sans que l’on s’en aperçoive, investi le monde de l’art et des artistes ? Il est vrai que le thème de la nature connaît, depuis l’épidémie du Covid, un vaste mouvement d’intérêt et d’inspiration. Une nature qui peut être sereine, idyllique, ou menaçante et menacée. Une nature où les animaux, que l’on a vu apparaître en des lieux qui leur avaient été jusque-là inaccessibles, tiennent belle place.
C’est du moins ce qui s’est passé, apparemment, pour Bader Klidi, un de nos artistes les plus créatifs, et à l’inspiration la plus éclectique.
Virtuose de l’art digital, mais aussi inspiré par le surréalisme, s’inscrivant dans une démarche historique, mais aussi graphiste inspiré, il aboutissait récemment une résidence au Centre d’art de Radès qui l’avait ramené à la nature et à ses multiples formes de déclinaisons.
Perméable à toutes formes d’expression, il se passionnait cette fois-ci pour la céramique et ses infinies possibilités. Une résidence au Centre national de céramique d’art de Sidi Kacim Jelizi sembla une évidence à cet artiste curieux et passionné. Il en sortit une belle exposition sur thème animalier—Terra Fauna—où règnent en maîtres animaux mythologiques et légendaires : minotaure, pieuvre, agneau de la nativité, scarabée prophylactique…Tous frappés d’un mystérieux sceau d’or au front. La céramique, dans le monde de l’art se porte bien et attire de plus en plus d’artistes, acquérant une nouvelle dimension, ainsi que l’on a pu le voir au fil des différentes et récentes expositions. Bader Klidi s’inscrit dans cette dynamique…En attendant de nous surprendre à nouveau.
