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Kairouan: Des sites abandonnés dans les délégations de Aïn Jloula et Oueslatia

Située à, respectivement, 30 km de Kairouan, de Haffouz, de Oueslatia et d’El Ala, Aïn Jloula est un véritable carrefour qui rayonne sur les villages avoisinants dont Ennahala, Zaghdoud, Dfifila et Ganzour, tous situés au milieu de montagnes où l’on aperçoit des banquettes de pierre qui forment des plis faisant office de petits barrages pour retenir la terre, l’eau, les engrais et les plantes.


Considérées comme étant des zones phares du gouvernorat de Kairouan, en matière de richesses naturelles et de vestiges archéologiques, les délégations de Oueslatia et de Aïn Jloula sont riches en antiquités romaines et byzantines, tels les bassins, les amphithéâtres, les belles mosaïques, les banquettes de pierre, les citernes, les aqueducs, les « ghorfas » abritant encore des gravures rupestres.

En outre, les montagnes de Djebel Serj et Djebel Oueslet recèlent des sites archéologiques qui remontent au troisième millénaire avant J.-C.

Située à, respectivement, 30 km de Kairouan, de Haffouz, de Oueslatia et d’El Ala, Aïn Jloula est un véritable carrefour qui rayonne sur les villages avoisinants dont Ennahala, Zaghdoud, Dfifila et Ganzour, tous situés au milieu de montagnes où l’on aperçoit des banquettes de pierre qui forment des plis faisant office de petits barrages pour retenir la terre, l’eau, les engrais et les plantes. L’entrée principale de Aïn Jloula est bordée de cyprès et d’eucalyptus. L’on aperçoit au loin quelques ruisseaux qui s’échappent de sources lointaines.

De petites collines accidentées présentent un paysage sablonneux. Un peu plus loin, quelques parcelles de terre où des moutons paissent, des logements ruraux et des vallées qui rappellent le Far West.

Les antiquités s’étendent sur 40 hectares

Par ailleurs, la région de Aïn Jloula est riche en antiquités romaines et byzantines qui s’étendent sur 40 ha et qui sont encore ensevelies. D’ailleurs, certaines mosaïques apparentes dans les années 1960 ont disparu, faute de gardiennage. En effet, les chercheurs de trésors procèdent souvent par des fouilles illicites à la recherche d’antiquités dont de belles mosaïques et des porcelaines.

Ainsi, tous les moyens sont utilisés dont l’encens pakistanais le «loubben dhkar», le mercure du coq noir.

Et aujourd’hui, on peut encore admirer les arcades, les bains, les pierres tombales et une partie d’un immense amphithéâtre romain.

Par ailleurs, dans la localité d’Ennahala, on reste émerveillé face à un grand bassin datant de l’époque hafside et qui est entouré de citernes pour conserver les eaux pluviales à des fins agricoles. Là, se trouvent des oliviers centenaires, des caroubiers, des figuiers et même des vignes datant de l’époque hafside, et ce, grâce à un système d’irrigation caractérisé par des aqueducs et des bassins.

C’est pour toutes ces raisons que les Kairouanais souhaitent que les hommes d’affaires et les investisseurs s’intéressent davantage aux délégations de Oueslatia et de Aïn Jloula et développent le tourisme écologique ainsi que l’édification de gîtes ruraux et de campements pour accueillir les touristes et surtout les spéléologues amateurs de grottes souterraines qui abritent des gravures rupestres de grande importance et qui sont à la portée de certains bergers qui ignorent la valeur historique et qui n’hésitent pas à les dégrader.

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