Accueil Economie Le télémarketing:  Un secteur négligé malgré ses contributions cruciales à l’économie tunisienne

Le télémarketing:  Un secteur négligé malgré ses contributions cruciales à l’économie tunisienne

L’histoire des centres d’appels en Tunisie commence à la fin des années 1990, une période marquée par le besoin croissant des entreprises de gérer leur relation clientèle de manière plus efficace. En 1998, Tunis Call Center, le premier centre d’appels 100 % tunisien, est lancé. Cette initiative répond aux besoins du groupe financier Tunisie Leasing et Tunisie Valeurs, cherchant à améliorer la gestion de leurs services clients et à offrir un support spécialisé. Ce premier centre d’appels national pose les bases du développement futur de l’industrie dans le pays.


Ce secteur est prometteur, mais sous-exploité. Dans ce contexte, Nizar Elbez, consultant et expert en développement de business, a affirmé que l’arrivée de Tunis Call Center a marqué un tournant décisif, ouvrant la voie à de nombreuses initiatives similaires et attirant l’attention des entreprises locales et internationales sur le potentiel de la Tunisie en tant que destination privilégiée pour les services externalisés.

En 1999, Stream International, une entreprise américaine de premier plan dans le secteur de l’externalisation, a ouvert un centre d’appels à Tunis. Cet investissement étranger a solidifié la position de la Tunisie comme une plaque tournante pour les centres d’appels, attirant ainsi d’autres multinationales. Dans le prolongement de cette dynamique, Téléperformance, un acteur majeur de l’industrie, a également ouvert ses portes en Tunisie au début des années 2000, renforçant encore la réputation du pays comme un hub de choix pour les centres d’appels.

Parallèlement à l’essor des centres d’appels, l’investissement des éditeurs de logiciels tels que Phone Control a joué un rôle crucial dans le développement de l’industrie. Une mention spéciale doit être faite pour la marque 100% tunisienne «Comunik», qui a su se démarquer et se développer sur tous les continents. Grâce à l’investissement et à la vision de deux jeunes entrepreneurs tunisiens, Yacine Touati et Soufiane Djaiet, Comunik est devenue une référence mondiale, incarnant le dynamisme et l’innovation de l’écosystème tunisien des technologies de l’information et de la communication.

Catalyseur de la croissance

Elbez a ajouté qu’au début des années 2000, le secteur des centres d’appels en Tunisie connaît une croissance rapide, stimulée par des politiques gouvernementales favorables et des incitations fiscales. Le gouvernement met en place des mesures incitatives telles que l’exonération d’impôt sur les sociétés pour une période de dix ans pour attirer les investisseurs étrangers. Ces mesures, couplées à une main-d’œuvre jeune, multilingue et compétente, font de la Tunisie une destination de choix pour les services de BPO (Business Process Outsourcing).

Les centres d’appels en Tunisie ne se contentent pas d’être des moteurs économiques ; ils jouent également un rôle crucial dans l’emploi des jeunes. Selon les statistiques, un jeune Tunisien sur deux a travaillé dans un centre d’appels à un moment donné de sa vie. Cela démontre à quel point ce secteur est essentiel pour l’insertion professionnelle des jeunes, leur offrant souvent leur première expérience de travail. Ces emplois permettent aux jeunes de développer des compétences précieuses, telles que la communication, la gestion du temps, et le travail sous pression. En outre, ils constituent une source de revenus stable, ce qui est particulièrement important dans un contexte économique où les opportunités d’emploi peuvent être limitées. Pour beaucoup, travailler dans un centre d’appels est non seulement un moyen de subvenir à leurs besoins immédiats, mais aussi une porte d’entrée vers d’autres carrières, en leur permettant de bâtir un réseau professionnel et d’acquérir une expérience valorisable.

Les centres d’appels en Tunisie offrent de nombreux avantages par rapport à d’autres secteurs du marché du travail, attirant particulièrement les jeunes. Le premier avantage est la rigueur et la précision que ce métier exige. Les employés doivent suivre des scripts précis, respecter des protocoles stricts et enregistrer avec exactitude chaque interaction client. Nizar a proclamé que cela leur permet de développer une discipline de travail essentielle, applicable à d’autres domaines professionnels. Par exemple, un agent travaillant pour une entreprise de télécommunications doit traiter les demandes de facturation des clients sans erreurs, garantissant un service de qualité.

De plus, les centres d’appels investissent dans la formation continue de leurs employés, ce qui est un autre atout majeur. Les agents suivent régulièrement des sessions de formation pour apprendre à connaître de nouveaux produits, se familiariser avec les mises à jour de protocoles ou améliorer leurs techniques de vente. Chez Téléperformance Tunisie, par exemple, les employés bénéficient de programmes de formation réguliers qui leur permettent de se tenir à jour sur les dernières technologies et méthodes de service client. Ce type de développement continu est rare dans d’autres secteurs, où la formation peut être moins fréquente. En outre, les centres d’appels offrent des opportunités de montée en compétence rapide. Les agents peuvent évoluer rapidement dans l’entreprise, passant de simples agents à des postes de superviseurs ou de managers en fonction de leurs performances et de leur expérience. Un employé peut commencer comme agent de support technique et, après quelques années d’expérience et de formation, évoluer vers un rôle de chef d’équipe ou de formateur. Ces opportunités de carrière sont rendues possibles grâce à des systèmes de performance basés sur des indicateurs clairs et mesurables. Travailler dans un centre d’appels permet également d’améliorer significativement le niveau de langue des employés, notamment en français et en anglais, mais aussi dans d’autres langues comme l’italien, l’allemand ou l’espagnol. Cette immersion linguistique quotidienne est un atout majeur sur le marché du travail, surtout pour ceux qui aspirent à des carrières internationales. Un centre d’appels qui gère des clients pour une société française de e-commerce, par exemple, permet à ses agents de pratiquer le français quotidiennement, perfectionnant ainsi leur maîtrise de la langue.

Les centres d’appels offrent également une opportunité unique de découvrir d’autres cultures et pays. En travaillant avec des clients internationaux, les employés acquièrent une exposition directe à différentes cultures et pratiques commerciales, ce qui élargit leur perspective et les sensibilise aux diversités culturelles. Par exemple, un agent travaillant pour un service client européen apprend à comprendre et à répondre aux attentes culturelles variées des clients allemands, français ou britanniques, développant ainsi des compétences interculturelles précieuses. Enfin, les centres d’appels offrent une certaine flexibilité en termes d’horaires de travail, ce qui est particulièrement attractif pour les étudiants ou les personnes ayant des engagements personnels. Un étudiant en licence peut, par exemple, travailler à temps partiel dans un centre d’appels le soir ou le week-end, ce qui lui permet de financer ses études tout en acquérant une expérience professionnelle précieuse. Selon Elbez, pour comprendre l’impact profond des centres d’appels en Tunisie, il est essentiel d’examiner non seulement les avantages pour les employés et leurs perspectives de carrière, mais aussi les bénéfices financiers pour l’économie du pays. En effet, au-delà de leur rôle social, les centres d’appels constituent un levier économique majeur, contribuant de manière significative au développement financier de la Tunisie.

Les centres d’appels en Tunisie génèrent un chiffre d’affaires important, estimé à plusieurs centaines de millions de dinars par an. Cette contribution notable au produit intérieur brut (PIB) du pays provient principalement de contrats de sous-traitance avec des entreprises internationales à la recherche de services de qualité à des coûts compétitifs. Par exemple, en 2023, le secteur des centres d’appels a généré environ 800 millions de dinars de chiffre d’affaires, représentant une part substantielle de l’économie nationale (source : Banque centrale de Tunisie). En termes d’employabilité, les centres d’appels jouent un rôle crucial. Le secteur emploie environ 50.000 personnes en Tunisie, dont une majorité de jeunes (source : Association Tunisienne des Centres d’Appels). Cette capacité à offrir des emplois à une main-d’œuvre jeune et dynamique contribue à réduire le taux de chômage parmi les jeunes, estimé à plus de 35 % dans certaines régions (source : Institut National de la Statistique). En intégrant ces jeunes dans le marché du travail, les centres d’appels leur offrent une première expérience professionnelle, ainsi que des opportunités de formation et de montée en compétences. Ce n’est pas seulement une solution pour l’emploi, mais aussi un moyen de développement des talents et des compétences qui peuvent être valorisés dans d’autres secteurs de l’économie.

Un avantage financier clé

L’apport de devises étrangères est un autre avantage financier clé. Les centres d’appels tunisiens, travaillant majoritairement pour des clients étrangers, génèrent des revenus en devises comme l’euro et le dollar. En 2023, ces transactions ont contribué à injecter plus de 300 millions de dollars en devises dans l’économie tunisienne (source : Office des Changes). Cette entrée de devises aide à renforcer les réserves de change du pays, stabilisant ainsi la monnaie nationale et soutenant les échanges économiques internationaux. De plus, l’industrie des centres d’appels participe activement à la diversification économique de la Tunisie. En se positionnant comme un centre névralgique pour les services externalisés, le pays se détache de sa dépendance aux secteurs traditionnels tels que l’agriculture et le tourisme, qui peuvent être vulnérables aux aléas climatiques et aux fluctuations des flux touristiques.

Sur un autre plan, Elbez ajoute que la diversification des services offerts par les centres d’appels, incluant non seulement le support client mais aussi des services de gestion de projets et d’analyse de données, attire un large éventail d’entreprises internationales, renforçant ainsi la position de la Tunisie sur la scène économique mondiale (source : Ministère de la Technologie et de la Communication). En somme, les centres d’appels facilitent l’insertion des jeunes dans le marché de l’emploi. En offrant des emplois accessibles avec des exigences d’entrée relativement faibles, ils permettent à de nombreux jeunes de faire leurs premiers pas professionnels. Cette intégration rapide favorise non seulement la réduction du chômage mais aussi la formation d’une main-d’œuvre qualifiée et adaptable, prête à évoluer vers des postes plus complexes et à contribuer activement à l’économie nationale. Malgré les avantages considérables que les centres d’appels apportent à la Tunisie, le secteur est confronté à une série de défis qui freinent son développement. Ces défis incluent une marginalisation systémique, des difficultés financières liées aux nouvelles lois de finances, et un manque de soutien adéquat de la part de l’État. Le système financier tunisien marginalise le secteur des centres d’appels en ne lui offrant pas le soutien nécessaire pour son développement. Les entreprises de centres d’appels peinent à obtenir des financements avantageux, des crédits à faible taux ou des subventions pour encourager l’innovation. Cette absence de soutien financier limite leur capacité à moderniser leurs infrastructures, investir dans des technologies avancées et se maintenir compétitifs sur le marché mondial. Ainsi, les centres d’appels sont désavantagés par rapport à d’autres secteurs bénéficiant de soutiens financiers plus importants. L’Etat tunisien semble privilégier les secteurs industriel et agricole, laissant de côté les services comme les centres d’appels. Cette priorisation se manifeste par une allocation insuffisante de ressources et de subventions pour soutenir les centres d’appels dans leurs efforts de marketing et leur participation à des salons internationaux. Les centres d’appels reçoivent peu d’aides pour des campagnes marketing ambitieuses ou pour se faire connaître à l’international, limitant ainsi leurs opportunités de croissance et d’expansion.

Elbez a aussi révélé que les récentes lois de finances ont exacerbé les défis financiers pour les centres d’appels. L’une des principales préoccupations est la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), facturée aux centres d’appels mais non récupérable. Les entreprises doivent supporter la TVA sur les biens et services qu’elles achètent, ce qui augmente leurs coûts opérationnels. Le manque de mécanismes de récupération de cette taxe réduit les marges bénéficiaires et limite les investissements dans la modernisation et l’amélioration des services. Un autre problème majeur est le manque d’avantages pour supporter les coûts des formations. Environ 15% du temps de travail dans les centres d’appels est consacré à la formation des employés, mais ces coûts ne sont pas reconnus ou soutenus par l’État tunisien. Les entreprises doivent financer ces formations sans bénéficier d’un retour financier adéquat, ce qui peut décourager les investissements dans le développement des compétences et l’amélioration des services. De plus, le taux d’imposition élevé représente un obstacle supplémentaire, notamment pour les petites et moyennes entreprises (TPE/PME). Les charges fiscales élevées limitent la capacité des entreprises à investir dans leur croissance, à recruter de nouveaux talents et à améliorer leurs offres de services. Les petites entreprises, en particulier, peuvent éprouver des difficultés financières accrues, freinant ainsi leur développement et leur expansion. Ces défis financiers, combinés à une priorisation insuffisante par l’Etat et à un manque de soutien adéquat, révèlent le potentiel sous-exploité du secteur des centres d’appels. Pour maximiser les contributions économiques et sociales de ce secteur, il est impératif que les autorités tunisiennes mettent en place des politiques de soutien adaptées. Cela inclut une révision des politiques fiscales, une meilleure reconnaissance du secteur et un soutien accru pour l’investissement et le développement.

Résilience et perspectives d’avenir

En dépit de ces obstacles, les centres d’appels continuent de jouer un rôle essentiel dans l’insertion des jeunes sur le marché du travail. Ils offrent des emplois accessibles et des opportunités de formation, contribuant à réduire le chômage et à développer une main-d’œuvre qualifiée, soutenant ainsi le développement économique du pays.

En résumé, bien que les centres d’appels apportent des contributions significatives à l’économie tunisienne, les défis financiers liés aux nouvelles lois de finances, la marginalisation par le système financier, et l’encouragement insuffisant du développement commercial limitent leur potentiel de croissance. Il est crucial que les autorités tunisiennes révisent leurs politiques pour offrir un soutien plus adapté et favoriser le développement du secteur des centres d’appels. Le secteur des centres d’appels en Tunisie se positionne comme un domaine en pleine expansion qui répond parfaitement à l’évolution des compétences des jeunes étudiants tunisiens. En effet, le développement de ces métiers est en phase avec l’augmentation du niveau de maîtrise des jeunes dans des disciplines clés telles que le développement informatique, le commerce, le marketing et la gestion. Cette adéquation est particulièrement significative dans un contexte où la demande pour des services de qualité et une expertise technique accrue est en constante croissance. Il a expliqué que les centres d’appels offrent des opportunités précieuses pour mettre en pratique les compétences acquises par les jeunes diplômés et professionnels dans ces domaines. Par exemple, les compétences en développement informatique sont cruciales pour la gestion des systèmes de gestion de la relation client (CRM) et pour l’implémentation de solutions technologiques avancées. De même, les connaissances en commerce et en marketing sont essentielles pour comprendre et répondre aux besoins des clients internationaux, ainsi que pour concevoir des stratégies de communication et de vente efficaces. Le secteur des centres d’appels, en s’adaptant aux évolutions technologiques et aux nouvelles tendances du marché, ouvre des perspectives prometteuses pour l’internationalisation. En offrant des services à haute valeur ajoutée, les centres d’appels peuvent non seulement attirer des clients étrangers mais également renforcer leur position sur les marchés internationaux. Cette capacité à se diversifier et à offrir des solutions innovantes est directement liée aux compétences croissantes des jeunes professionnels formés dans des domaines tels que la gestion de projet, le marketing digital et la gestion des opérations.

En intégrant ces compétences et en exploitant les opportunités internationales, les centres d’appels peuvent créer une forte valeur ajoutée pour l’économie tunisienne. Ils jouent un rôle clé dans le développement d’une main-d’œuvre qualifiée et adaptable, capable de répondre aux exigences des marchés mondiaux tout en contribuant à la croissance économique nationale. En somme, le secteur des centres d’appels est non seulement en phase avec les compétences croissantes des jeunes Tunisiens mais aussi prometteur pour l’ouverture aux marchés internationaux. En mettant à profit l’expertise locale et en investissant dans des technologies avancées, les centres d’appels peuvent offrir des services de haute qualité, générer des devises étrangères et contribuer de manière significative au développement économique de la Tunisie. Le domaine des centres d’appels, ou centres de contacts, a longtemps souffert en Tunisie, malgré les contributions significatives qu’il a apportées au développement des compétences des jeunes Tunisiens et à l’économie nationale. Ce secteur a joué un rôle crucial en offrant des opportunités d’emploi et en contribuant à l’acquisition de compétences précieuses dans des domaines tels que la gestion, le marketing et le développement technologique. Cependant, les défis majeurs imposés par l’Union européenne et les réglementations croissantes en matière de protection des données personnelles ont intensifié la nécessité d’adapter continuellement les procédures et les pratiques. Les exigences de conformité avec les normes de protection des données, en particulier, représentent un défi constant pour les centres d’appels. Les entreprises doivent investir dans des systèmes et des procédures adaptés pour garantir la sécurité des informations personnelles, ce qui entraîne des coûts supplémentaires et des efforts considérables. En dépit de ces défis, le secteur continue de démontrer une résilience remarquable et une capacité à évoluer en réponse aux besoins du marché international. Aujourd’hui, le secteur des centres d’appels réclame de l’Etat tunisien une reconnaissance accrue et une adaptation des procédures pour soutenir son développement. Il est crucial que les autorités tunisiennes mettent en place des politiques concrètes pour favoriser la participation des centres d’appels tunisiens aux salons internationaux, un domaine actuellement limité aux entreprises disposant de budgets importants. La création d’une convention spécifiquement adaptée aux centres d’appels est également essentielle, de même qu’un cadre de travail qui rassure les jeunes Tunisiens sur leur plan de carrière. Il est temps que le métier de centre d’appels soit reconnu comme une profession à part entière, et non comme un simple emploi temporaire. Les employés des centres d’appels devraient bénéficier de salaires équitables et d’avantages comparables à ceux accordés dans des secteurs tels que le tourisme ou l’industrie. Il est également impératif de créer un groupement d’intérêt économique qui soutient les petites et moyennes entreprises (TPE/PME) du secteur. Ce groupement pourrait faciliter la conformité aux réglementations, l’accès à des certifications internationales et le maintien de la compétitivité sur le marché mondial. En lançant cet appel, je demande un soutien renforcé de l’Etat tunisien pour créer un environnement propice à la croissance des centres d’appels. Actuellement, le secteur contribue environ 800 millions de dinars au PIB tunisien en 2023, ce qui représente une part significative mais encore insuffisamment exploitée de l’économie nationale. À titre de comparaison, dans un pays voisin, les centres d’appels représentent jusqu’à 5 % du PIB, soulignant ainsi le potentiel énorme et encore inexploité de ce secteur en Tunisie. Une participation tunisienne accrue aux salons internationaux, une convention adaptée, un cadre de travail sécurisant et la création d’un groupement d’intérêt économique pourraient transformer le secteur en un pilier solide de l’économie nationale. En investissant dans ces domaines, la Tunisie pourrait non seulement augmenter la contribution du télémarketing à son PIB, mais aussi créer des milliers d’emplois supplémentaires et renforcer sa position sur le marché international des services externalisés. Ce soutien contribuerait non seulement à la croissance économique, mais aussi à la création d’emplois durables pour les jeunes Tunisiens, renforçant ainsi l’avenir de notre patrie. Il est temps de reconnaître et de valoriser pleinement le rôle crucial que joue le secteur des centres d’appels dans le développement économique et social de la Tunisie, a conclu Nizar Elbez.

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