39e festival international du film francophone de Namur : Une ouverture en fanfare

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Coup d’envoi, vendredi dernier, du 39e Festival international du film francophone de Namur (Belgique) au rythme d’une troupe de fanfare marquant la joie de fêter un cinéma singulier dans la diversité et l’échange durant huit jours du 27 septembre au 4 octobre.

Sur la scène de la salle Le Caméo, le président du festival, Jean Louis Close, a exprimé «sa joie de retrouver le public, venu nombreux, les professionnels et les invités des quatre coins de la francophonie, malgré les malheurs du monde». Tout en évoquant «les valeurs du festival qui prônent la liberté de création, l’ouverture au monde et à la francophonie à travers plusieurs cinématographies illustrées par la sélection de 120 films de plusieurs pays francophones».

La directrice du festival, Nicole Gillet, a, de son côté, insisté sur l’une des motivations principales de la manifestation : «partager le cinéma en vrai et en grand» notamment avec la réouverture du chapiteau, au centre de la ville, un lieu de formation, de rencontres, d’échanges et de moments festifs. Et d’insister sur la part belle faite à la jeune génération présente avec de longs métrages, mais aussi 25 courts métrages dont plusieurs films d’école. Cela, outre des premières œuvres et l’atelier «Génération de talents» consacré à la mise en lumière de jeunes comédiens francophones.

Parmi les 12 longs métrages en compétition officielle, le film tunisien «Les enfants rouges» de Lotfi Achour est en lice pour le Bayard d’Or. Tandis que «Mé el Aïn», autre film tunisien, de Meryam Joobeur concourt dans la section 1ère Oeuvre qui compte 8 opus en tout. Place, ensuite, au film d’ouverture, «En fanfare» de Emmanuel Courcol. Face au public, le réalisateur français a indiqué qu’il s’agit «d’un film sur les frontières et les lignes de crêtes sans tomber d’un côté ni de l’autre».

En fait dans cette histoire de fratrie, le réalisateur met en scène l’histoire de deux frères, que tout sépare, mais qui découvrent leur amour partagé pour la musique. Une comédie douce amère où l’injustice du destin finit par être réparée.

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