
Plusieurs associations environnementales à Djerba ont exprimé leur opposition catégorique à la création de la zone touristique “Lella Hadhria”, redoutant son impact négatif sur l’écosystème local.
Dans un communiqué publié en février dernier, l’association “Jlij pour l’environnement marin” a alerté sur les risques de ce projet, qui entraînerait la disparition de l’une des dernières plages vierges de l’île, un espace naturel partagé et accessible à tous.
L’association s’est jointe à la mobilisation des députés de la région et des élus du conseil local de Djerba Midoun, qui dénoncent l’exclusion programmée de certaines parties de la zone humide “Bin El Ouedian”, un site classé et protégé par la Convention de Ramsar.
Par ailleurs, Jlij a condamné les agressions répétées contre les zones humides de Djerba, notamment leur transformation en décharges sauvages, en particulier à Houmt Souk et Ajim.
Malgré ces contestations, les autorités tunisiennes projettent l’aménagement d’une vaste zone touristique s’étendant sur 220 hectares, avec une capacité d’hébergement de 6 500 lits, ainsi qu’une marina, des espaces de loisirs et un terrain de golf.
Karem Dassi
3 mars 2025 à 13:15
Voilà ce qui s’appelle tuer la poule aux œufs d’or! Apparemment, le ministère du tourisme ignore encore le concept de tourisme durable et reste encore prisonnier de la politique éculée et ô combien réductrice, voire désastreuse, des zones touristiques. A quand une autre forme de gouvernance du tourisme tunisien?
Ben zekri lotfi
4 mars 2025 à 14:48
Île Djerba monument patrimoine mondial doit préserver des acquis et les sauvegarder les plages lella hadria restera le refuge de tous les tunisiens et non clôtures par des giga Hotels et privés les tunisiens d’un plage propre lella hadria pour nous tous et non pour les touristes des hôtels…