
Un mois de mars exceptionnel avec un temps pluvieux et une chaleur en hausse.
Si cela fait l’affaire des agriculteurs, cela a quand même des répercussions sur la santé.
Que ce soit dans les files d’attente dans les banques, administrations ou dans les mosquées, on entend tousser ou éternuer. Ce temps quelque peu trompeur prend de court bien des familles qui sont incommodées par l’état de leurs enfants.
«Mes deux enfants sont au lit, avoue cette bonne dame qui attend son tour dans une pharmacie où on a oublié de régler la climatisation. Ils toussent, se plaignent de maux de tête et n’arrivent pas à manger. Leur température oscille entre 38 et 38 et demi».
C’est ce qu’elle a dit au pharmacien. L’automédication va bon train. Le pharmacien lui recommande d’aller voir le médecin en raison de la fièvre. Elle refuse et lui tend deux bouts de carton prélevés de deux boîtes de médicaments.
«Je leur donne habituellement ces deux médicaments».
Le pharmacien n’hésite pas à les lui remettre mais lui signale que la consultation s’impose et qu’il répond à sa demande simplement parce que ces médicaments peuvent être vendus sans ordonnance.
La dame partie, le pharmacien nous confie que c’est à longueur de journée que l’on fait face à ces comportements. «Les gens pensent qu’un médicament utilisé cette année est valable l’année prochaine. Ils veulent faire l’économie d’une visite, mais c’est toujours risqué. Cette année, le ministère de la Santé l’a signalé, il y a des relents de Covid, pas très offensifs mais, il y a des virus qui ont particulièrement agi sur ceux qui n’ont pas fait de vaccin antigrippal.
La grippe saisonnière avec la température qui règne fait des siennes
Effectivement, on assiste aux mêmes doléances énoncées par des adultes dont quelques-uns toussent et se mouchent.
Le plus curieux, c’est que personne n’a pensé porter un masque. Pourtant au vu de ces petits problèmes, où la contagion est plus que possible, le masque s’impose.
«Cela ne fait pas partie de nos habitudes, en dépit de la période Covid» remarque le pharmacien qui porte, tout aussi bien que ses employés des masques. Il nous en tend un pour confirmer ses dires.
Mars est sur le point de se terminer et avril prendra le relais. Mais en avril, dit-on, on ne se découvre pas d’un fil.
Allez comprendre !