A voir les tas de détritus provenant des légumes qui jonchent le sol, abandonnés par les vendeurs et revendeurs, les montagnes de déchets de toutes sortes qui restent dans le réduit réservé à ces mêmes ordures dans les marchés et dont l’odeur nauséabonde hante ces lieux à longueur de journée, on comprend pourquoi il faudrait mettre fin à cette pollution.
Mais, il n’y a pas que cela. La nouvelle mode pour subtiliser des sous supplémentaires aux consommateurs consiste à vendre la pomme de terre enveloppée de terre, les oranges avec plein de feuilles, etc.
Ces pratiques sont contraires à l’éthique d’abord, et c’est ensuite du vol pur et simple. En effet, on ne mange pas de la terre et on jette tout ce qui n’est pas comestible.
On ne veut pas le comprendre et on continue à laisser faire, contrairement à tout ce qui se passe de par le monde.
Nos voisins l’ont compris et ont rejoint le camp de ceux qui doivent défendre le consommateur.
Par un arrêté paru à leur journal officiel, il est strictement «interdit notamment la commercialisation de ces produits avec des parties non comestibles, telles que les feuilles impropres à la consommation.
Désormais, les fruits et légumes mis en vente devront être débarrassés de leurs éléments non comestibles, sauf si ceux-ci sont indispensables à leur conservation et à leur protection.
L’arrêté impose également que ces produits soient exempts de terre, de pierres, de résidus végétaux, de tiges et de feuilles non consommables».
Y a-t-il de plus clair?
«La terre qui souille les pommes de terre pourrait provenir d’un champ pollué par des produits dangereux. En les achetant dans cet état déplorable, on les lave pour les débarrasser de leur terre, mais l’eau ne suffit pas et rien qu’à les toucher, on risque de gros problèmes, nous confie un généraliste. Il y a ceux qui sont saisis de maux de tête, de diarrhée, etc. et ils ne comprennent pas d’où vient le problème. On s’évertue à mettre ces problèmes de santé sur «un virus» qui s’est propagé. D’ailleurs, dans aucun pays du monde qui se respecte on ne tolère ces pratiques et manipulations. Il faut que cela cesse. Le meilleur moyen de défendre le consommateur est bien de prendre fermement position. A commencer par les grandes surfaces qui se font un argent fou en vendant au kilo des fanes de carottes, navets, betteraves etc» au prix de la matière consommable.
C’est clair?
Si c’est oui, il faut agir et vite.
