
Nous avons appris qu’il y aura du changement au niveau de la Fédération tunisienne de natation. Ce ne sera pas très tôt. Il fallait même le faire avant que les problèmes ne s’intensifient. En effet, on a mis en place un comité provisoire mais que pouvait-il faire avec des centaines de millions de dettes non apurées ?
Comment pouvait-il agir alors que le vis-à-vis, le ministère des Sports, n’accordait que peu d’attention aux principaux dossiers dont il est le premier responsable ? Celui des champions en puissance livrés à eux-mêmes et sans ressources. Nous ne savons pas où en est la question des contrats à établir pour ces éléments qui, d’après nos informations, ramènent des médailles et des records à chaque sortie, mais éprouvent des difficultés pour vivre décemment. Les médailles, on devrait les offrir à leurs parents et à leur entraîneur, qui les aident à tenir le coup.
Un certain nombre de changements sont sur le point d’intervenir pour relancer l’administration de la FTN. C’est une bonne chose, mais pourquoi le ménage n’a pas été fait dès le début au niveau administratif et technique ? Pour favoriser cette navigation à vue, on a tout fait pour précipiter le départ de celui qui connaissait les dossiers à fond. D’ailleurs, c’est à partir du départ de cet empêcheur de tourner en rond que notre élite installée à l’étranger a commencé à souffrir. Pure coïncidence?
Dossiers en suspens
Nous verrons bien, mais tout changement devrait mettre à plat les dossiers en suspens. Cela commence par la trésorerie parce que, tout simplement, un comité désargenté, qui a été incapable de se faire entendre et qui sera remplacé par un autre mis dans les mêmes conditions, ne résoudra rien. Heureusement que la présence de Saïd Ouenzerfi a sauvé une bonne partie de l’aspect technique de la question.
Côté administratif et financier, c’était un regrettable statut, quo qui a considérablement amoindri les moyens d’action de ce comité qui risque d’être remplacé pour préparer l’assemblée générale.
Autant dire que l’on n’a pas beaucoup avancé et qu’on n’avancera pas, tant que la nouvelle loi (encore!) ne verra pas le jour.
Comme si l’on avait oublié que la natation est un sport où le chrono décide de tout. Le temps presse pour le sport olympique numéro un du pays.