
Les travaux de la 34e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau du sommet se sont ouverts ce samedi dans la capitale irakienne, Bagdad. Il s’agit d’un événement diplomatique de premier plan, tenu treize ans après le dernier sommet arabe organisé en Irak, en 2012.
Ce sommet intervient deux mois après une réunion extraordinaire au Caire, lors de laquelle les dirigeants arabes avaient adopté un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza, ravagée par les conflits.
La situation humanitaire et politique dans l’enclave palestinienne figure au centre des débats. Selon une source diplomatique citée par Le Monde, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, assistera aux travaux. En revanche, la plupart des dirigeants des pays du Golfe ne feront pas le déplacement à Bagdad, et le président syrien Ahmed Al-Charaa brillera également par son absence.
Dans une tribune publiée début mai, le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Soudani a souligné l’importance de ce rendez-vous régional : « Aujourd’hui, nous ne nous contentons pas de reconstruire l’Irak. Nous remodelons aussi le Moyen-Orient grâce à une politique étrangère équilibrée, un leadership avisé, des initiatives de développement et des partenariats stratégiques. »
Ce sommet s’inscrit dans un contexte régional marqué par de vives tensions, mais aussi par des tentatives de rapprochement diplomatique et de réalignement stratégique dans le monde arabe.