L’activiste suédoise Greta Thunberg a été expulsée d’Israël mardi, suite à l’interception du navire humanitaire sur lequel elle se trouvait, selon une déclaration du ministère israélien des Affaires étrangères. L’interception s’est produite après que le bateau, qui transportait d’autres militants pro-palestiniens, dont l’eurodéputée LFI Rima Hassan, ait été arrêtée par les autorités israéliennes.
Le ministère a précisé que Greta Thunberg était en route pour la France, avant de se rendre ensuite en Suède.
Le navire, le Madleen, battant pavillon britannique, avait quitté la Sicile le 6 juin avec pour objectif de livrer une aide symbolique à la bande de Gaza. Cependant, il a été intercepté lundi matin par les autorités israéliennes avant d’atteindre le rivage. Les 12 occupants du navire ont été débarqués dans la journée à Ashdod, une ville côtière située à une trentaine de kilomètres au sud de Tel-Aviv.
Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, les militants ont été transférés dans la nuit à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv pour être expulsés. “Certains des passagers devraient partir dans les prochaines heures”, indique un communiqué du ministère, précisant que ceux refusant de signer les documents d’expulsion seraient traduits devant une autorité judiciaire, conformément à la loi israélienne.
Le centre juridique israélien Adalah, qui conseille les militants, a rapporté que trois passagers avaient accepté leur expulsion immédiate, tandis que huit autres ont contesté leur ordre de rapatriement et seront transférés dans un centre de rétention en attendant une décision de justice.
Parmi les occupants du navire, six sont des ressortissants français. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé que la protection consulaire avait été exercée auprès d’eux dans la nuit.
