La majorité des jeunes, diplômés ou non, savent qu’ils passeront systématiquement par le chômage et pour une longue durée avant de pouvoir s’intégrer dans la vie professionnelle. Il y a tout lieu de penser que la lutte contre le chômage, la précarité, la disqualification sociale, l’exclusion comporte des angles morts. Le droit humain à la sécurité est pourtant celui de toute personne devant bénéficier d’un socle minimal de protection sociale.
Le système de protection sociale, avec tout ce qu’il comporte de priorités, mais aussi d’impératifs et de contraintes, appelle non pas à la solidarité professionnelle, mais bien plutôt à la solidarité nationale. C’est ce qui ressort de l’audience accordée par le Président de la République à un groupe de jeunes du gouvernorat de Gafsa et au cours de laquelle il a soutenu les droits humains les plus pressants comme le droit à l’emploi, à la couverture sociale et à un logement décent.
Le chômage des jeunes est particulièrement alarmant. Des jeunes à la dérive et dans une situation désastreuse. Une situation qui prévaut depuis de longues années sans qu’aucune politique, qu’aucun plan pour l’emploi ne soient parvenus à améliorer. Pourtant, ce qui doit être accompli, notamment à travers les principes et les valeurs consacrés par la révolution, démontre qu’il n’y a aucune fatalité.
Pour améliorer la situation des jeunes, il faut cibler les moyens sur ceux qui sont en difficulté et combattre de manière massive les vraies barrières.
Il s’agit de faire en sorte que ces jeunes puissent accéder au marché du travail en remédiant aux insuffisances de l’enseignement professionnel et à la faiblesse de l’accompagnement vers l’emploi des moins qualifiés. Pour trouver un emploi ou une formation, un jeune sans qualification a besoin d’être financé, suivi et conseillé de façon intensive.
Le niveau actuel du mal-emploi a des répercussions profondes qui vont au-delà de la question des niveaux de vie : difficultés à trouver un logement, à construire un projet de vie…
Le chômage est vécu par les jeunes comme une «maladie», une expérience traumatisante pour ceux qui aspirent à une insertion professionnelle et une intégration sociale. Une situation humiliante pour ceux qui aspirent à trouver un statut de travailleur, mais qui se sentent exclus.
Il est temps de considérer la perception du travail comme une obligation sociale, un devoir moral.
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