Jendouba Chutes de grêle et de pluies : Les exploitations agricoles endommagées

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Des dégâts ont été enregistrés, après les chutes de grêle et de pluies dans le gouvernorat de Jendouba, notamment dans les exploitations céréalières, de tomates et de betteraves sucrières, dans les régions d’Al Azima, Souk Sabt, Brahmi et Tissawa.
Le commissariat régional au développement agricole (Crda), Mohamed Aouadi, a indiqué, dimanche, dans une déclaration à l’agence TAP dans la région que le Crda de la région a appelé, vendredi, dans un communiqué, toutes les personnes affectées dans ces zones à présenter des demandes aux services de la vulgarisation agricole, afin qu’ils puissent mener à bien les procédures nécessaires permettant de déterminer les indemnisations nécessaires, soulignant que le 14 juin prochain est la date butoir pour la réception des demandes.
Pour sa part, le président de l’Association pour la réforme et le développement agricole, Hassan Laabidi, a qualifié de «très préjudiciables» les dommages causés aux producteurs de céréales, de tomates et de betteraves sucrières dans les régions d’Al-Azima, Hinchir al-Alalich, Al Whabia et douar El Weslatia, d’autant plus que les agriculteurs gèrent de petites exploitations et la récolte constitue leur seule source de revenu.
Il a précisé que ces agriculteurs ne disposent pas des ressources propres à eux, sachant qu’ils s’approvisionnent en semences et plants par le recours aux chèques et ne parviennent pas dans plusieurs cas à honorer leurs engagements.
Le secrétaire général du Syndicat des agriculteurs de Tunisie (Synagri) à Jendouba, Taoufik Tissaoui, a appelé les services du ministère de l’Agriculture à dédommager comme il se doit les agriculteurs qui ont subi des dégâts, ajoutant que les structures syndicales sont concernées, en plus des services du ministère de l’Agriculture et le reste des autorités, par la diffusion auprès des petits agriculteurs de la sécurité des cultures contre les catastrophes naturelles .
La même source a relevé qu’il s’agit des mêmes régions ayant subi des dégâts dus aux inondations de l’automne 2018 et de l’hiver 2019, regrettant le non-paiement des dommages que les autorités concernées avaient promis.
Dans le même contexte, le membre du bureau exécutif régional de l’Utap à Bousalem, Imed Jamazi, a souligné, dimanche, dans une déclaration au correspondant de TAP dans la région les dégâts subis par les plantations à El Brahmi, Ezzaouiia, Douar Ouled Jemaa et autres en raison des chutes de grêle, en plus de l’accumulation des eaux vu les quantités de pluie enregistrées.
Et d’expliquer que les taux des eaux accumulées ont atteint 80% dans certaines zones de ces régions, alors que ce taux est de 100% dans les plantations de pastèques, de tomates et de melons, faisant remarquer que la plupart d’entre elles se transformeront en pâturages et appelant à indemniser les agriculteurs dans les meilleurs délais.
Le président de l’Urap, à Jendouba, Omar Ghazouani, a demandé, à son tour au ministère de l’Agriculture, de déclencher le Fonds des catastrophes naturelles que le chef du gouvernement avait annoncé, d’autant que les premières estimations concernant les terres endommagées dépassent les 700 ha.

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