Accueil Sport Dossier du Lundi JSK le hold-up permanent : Mission impossible !

JSK le hold-up permanent : Mission impossible !

Encore une fois, Sassi fait parler de lui puisque depuis le match face au CA, il a signé un pré-contrat avec l’équipe saoudienne de Hattine. Il rejoindra son camarade Slim Bacha qui a déjà signé au profit du même club. L’attaquant aghlabide veut ainsi améliorer sa situation financière avant de prendre sa retraite de footballeur. Il est à rappeler que ce joueur, depuis qu’il est arrivé à la JSK, n’a pas manqué à ses obligations professionnelles malgré les retards des virements de ses arriérés et il a été le pourvoyeur du groupe dans les moments difficiles. Donc il serait injuste de sévir à l’encontre de ce joueur qui a donné une image d’un professionnel malgré la modestie des moyens de l’équipe aghlabide. D’autres proches affirment que Bouchniba, Laâouichi et Salhi sont aussi prêts à partir aux pays du Golfe.

Revisiter la stratégie administrative
Côté aghlabide, les dirigeants n’ont pas encore affiché leurs projets pour la préparation de la prochaine saison. Contrairement à ce qu’ils ont affirmé au début de leur mandat : des promesses de consolider le groupe et retaper l’effectif pour ne pas revivre la fin catastrophique de la saison écoulée après le départ de Munduga, Bnina, Laâmari, Kalaï et Sylla pour fin de contrat. On s’oriente probablement comme chaque saison aux jeunes du crue pour reconduire la préparation de l’intersaison. Cette passivité des dirigeants aghlabides inquiète les supporters surtout que l’équipe ne fait que reproduire les mêmes fautes administratives depuis des saisons. Pour quelle raison, laisse-t-on out un joueur talentueux comme Mossaâb Sassi? Est-ce qu’il y a quelqu’un qui peut projeter une stratégie claire du club au niveau du choix de l’effectif ?
La Chabiba comme tout club professionnel a besoin d’un directeur sportif pour revoir les besoins de l’effectif et programmer l’avenir du club au niveau de la formation des jeunes. Les techniciens aghlabides expérimentés ne manquent pas comme Khélil, Mestiri, Denden ou Chehaïbi. Continuer de négliger l’importance de ce poste, s’obstiner à ignorer les techniciens capables de prêter main forte, serait une grossière erreur!
Mohamed Sahbi CHAFRA

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