On reconnaît aux organisateurs le mérite d’avoir intégré dans le marathon, et dans le registre dans lequel ils se revendiquent, une profondeur dans tout ce qui est entrepris. Dans l’approche globale, dans les vertus collectives, dans l’œuvre de toute l’équipe organisationnelle et dans tout le reste, il y a tant de promesses pour que les Foulées du Mégara continuent à galoper au maximum de leurs moyens et qu’elles soient capables de rompre avec les événements ordinaires.
Si on aime le marathon et le spectacle qu’il propose, on adore plus que tout l’ambiance qui entoure tout cela. La ferveur des passionnés. Celle qui sublime la course. Celle qui donne des ailes à certains, alors qu’elle en plombe d’autres. Celle qui fait frissonner tout le monde. Oui, c’est pour ça qu’on aime le marathon. Et pour la même raison tout ce qui donne un sens et une raison d’être à l’effort et au surpassement. À n’en pas douter, une course sur un parcours rempli d’histoire et de mythe a la même identité et la même vocation que les rendez-vous d’exception. Des rendez-vous pleins d’enthousiasme, remplis de chaleur humaine. Immensément épanouissants. Ceux qui préconisent cette démarche, ceux qui veillent aujourd’hui à l’organisation de ce genre d’événement n’ont jamais été coupés de la réalité. Ils sont de grands passionnés qui se revendiquent en tant que tel et qui continuent à faire de la résistance dans un contexte sanitaire assez contraignant.
C’est bien le cas des organisateurs des Foulées du Mégara, course du printemps en Tunisie et qui fêtera le 27 mars prochain sa 12e édition. On leur reconnaît le mérite d’avoir intégré dans le sport, et dans le registre dans lequel ils se revendiquent, une profondeur dans tout ce qui est entrepris. Dans l’approche globale, dans les vertus collectives, dans l’œuvre de toute l’équipe organisationnelle et dans tout le reste, il y a tant de promesses pour que les Foulées du Mégara continuent à galoper au maximum de leurs moyens et qu’elles soient capables de rompre avec les événements ordinaires. L’on est en droit de penser que tout ce qui a été accompli jusque-là et tout ce qui reste encore à entreprendre emmagasine de la confiance aussi bien pour le présent que pour l’avenir. Un mode et un modèle qui ne cessent à travers les différentes éditions de prendre de la consistance et de l’ampleur. Chaque fois, ce sont toujours de nouveaux repères et de nouvelles révélations. Aussi bien pour les organisateurs que pour les coureurs, la passion et le dévouement sont à l’origine de l’impact physique et du surpassement dans l’effort.
C’est au fait le premier grand événement sportif de masse qui reprend les pistes après une absence de deux longues années due au coronavirus. L’épreuve du semi-marathon prend son départ de La Marsa à l’avenue Habib Bourguiba à 9h00 précises. Vingt minutes plus tard, ce sont les coureurs de La Marsoise — course pour tous de 5 kilomètres — qui prendront leur envol.
Les Foulées du Mégara est un parcours qui propose de découvrir la beauté du paysage de la banlieue nord de Tunis. C’est aussi un tracé qui permet d’associer l’aspect technique de la course au plaisir de traverser des endroits mythiques. L’Association Mégara pour la jeunesse, présidée par Riadh Ben Zazia, et la mairie de la Marsa ont mis à la disposition des participants le site des inscriptions http://www.lesfouleesdumegara.com. Ce dernier est opérationnel depuis quelques jours.
Les participants s’y ruent d’ores et déjà, preuve incontestable de l’ampleur que prend tous les ans cette grande manifestation sportive.