RACONTE-MOI LE TGM
Personne ne raconte aussi bien les lieux, les personnages et les mille et une petites et grandes choses qui font notre identité et notre patrimoine que Hatem Bouriel. Conteur-né, journaliste à la plume érudite et légère, ce qui, déjà, est une gageure, rien de ce qui nous concerne ne lui est étranger.
Aussi, ce sera avec un réel plaisir que nous pourrons l’écouter, ce soir, évoquer la longue et belle histoire du TGM, ce petit train qui dessert la banlieue nord.
Cela ne pouvait, de toute évidence, se passer ailleurs qu’à la TGM Gallery, galerie qui ouvrait récemment ses portes à La Marsa.
Laquelle galerie a, d’ailleurs, rappelons-le, lancé un concours pour étudiants en art et jeunes artistes sur le thème du TGM.
Gageons qu’ils seront nombreux à venir l’écouter !
NOUTAYEL A BEAUBOURG
Noutayel Belkadhi, c’est ce drôle d’artiste qui fait danser ses sculptures, cheminer ses fourmis, battre des ailes ses libellules. Domptant le métal comme nul autre, il lui donne légèreté et mouvement, lui offrant de diaboliques mécanismes qui l’animent.
Noutayel se trouve actuellement à Beaubourg, au cœur de Paris, où il est invité à exposer une sculpture : un cœur monumental, rouge, et dont on peut supposer qu’il est animé.
De tout cœur avec lui.
«VUES D’AFRIQUE»
Le festival canadien «Vues d’Afrique» se déroule à Montréal, et s’ouvre aux jeunes cinéastes du continent.
Le Tunisien, Bilel Bali, vient de voir sélectionné son court métrage : «Skala» dans le cadre de cette compétition. Le cinéma tunisien se porte bien.
«MHAMSA» AU NEW YORK TIMES
La «mhamsa» serait le nouveau couscous, semble-t-il. Ce plat d’origine amazigh a séduit le journaliste gastronomique du New York Times qui le baptise : «Le cadeau culinaire venu de Tunisie, à essayer à tout prix».
Mais il n’est pas le seul : le Daily Mail britannique annonce également : «Au revoir le couscous, bonjour la mhamsa de Tunisie, son cousin plus riche et plus sophistiqué».
Nous, on le savait bien, puisque notre mhamsa, en fait plus populaire que réellement sophistiquée, avait remporté la médaille d’or du Festival International de Gastronomie d’Istanbul.
SOUFI MON AMOUR
Ramadhan est toujours propice pour faire revivre et écouter les chants soufis.
Au Palais Ennejma Ezzahra, on y sacrifie volontiers. Sur le thème de «Sufiyet», une programmation est proposée du 12 au 15 avril, faisant intervenir des chœurs venus de différentes régions du pays.
QUEL AVENIR PROPOSÉ A ENNEJMA EZZAHRA ?
Un appel à propositions récemment lancé, et concernant les activités de Ennejma Ezzahra, le palais du Baron D’Erlanger, semble consterner les habitants de Sidi Bou Saïd.
En fait, il faut reconnaître que cela semble un peu confus, et qu’on ne comprend pas très bien quelle nouvelle vocation on propose à ce lieu qui est déjà un musée et une phonothèque des musiques méditerranéennes.
Comme tout monument de notre patrimoine, le lieu est fragile, et il faudrait être très prudent quant à son utilisation et sa préservation.
Habib Ben Salha
11 avril 2022 à 15:54
Bravo Alya
Et la Bsissa qui reprend la route cette année !
Rendez-vous à Lamta du 15 au 22 mai 2022