Incontestablement, l’émergence du golf Tunisien passe par les compétitions de grande envergure. Il y a au fait tout un projet, initié par des hommes, mais aussi des femmes, passionnés et avertis. Un projet qui tourne autour de la nécessité d’assurer à la Tunisie une place de choix sur le plan continental.
La double consécration de la Tunisie, aussi bien sur le plan individuel que par équipe, au 41e championnat arabe de Golfe qui a pris fin dimanche soir au golfe la Cigale de Tabarka, avec tout ce qu’elle comporte de d’effort, de don de soi et de volonté débordante, nous enseignement sur le niveau atteint par les golfeurs Tunisiens qui ont écrit leur propre histoire, mais aussi celle d’un sport qui a accédé à nouveau palier.
Incontestablement, l’émergence du golf Tunisien passe par les compétitions de grande envergure. Il y a au fait tout un projet, initié par des hommes, mais aussi des femmes, passionnés et avertis. Un projet qui tourne autour de la nécessité d’assurer à la Tunisie une place de choix sur le plan continental.
Il y a dans tout cela un statut à imposer, une place à défendre et à préserver. Cela n’a pas été certainement facile, mais le défit méritait d’être relevé. Les hommes, mais aussi les moyens pour une pareille entreprise sont bel et bien là passés par là.
Les ambitions du golf Tunisien ne sont plus justement les mêmes. Il a pris une plus grande dimension. Légitimes et justifiées, elles reflètent une marge de progression qui récompense les efforts fournis par les joueurs et la fédération.
Des efforts qui se renouvellent et se valorisent d’une épreuve à l’autre. D’ailleurs l’on ne cessera jamais d’insister sur le travail accompli à l’occasion, sur tout ce qui a été entrepris dans le but d’assurer les meilleures conditions de préparation et surtout d’épanouissement des joueurs. Mais aussi tout ce qui est de nature à être réalisé à court et à long terme.
Cette consécration arabe constitue à juste titre une bonne matière à réflexion, un repère de bonne conduite.
Il faut dire qu’il y a tant de promesses d’un ensemble qui ne manque pas de s’inscrire dans le droit fil des défis à relever et des objectifs à atteindre. C’est dire à quel point les golfeurs Tunisiens en ont la passion éveillée et ils en ont pris la mesure. Tout cela renvoie l’image d’une équipe capable de tous les exploits.
Sur la lancée de la performance et de l’exploit, elle a apporte individuellement et par équipe la preuve que le golf Tunisie est sur la bonne voie et que les joueurs étaient déterminés à forcer même le cours des événements.
Le plus important dans tout cela est qu’ils avaient suffisamment de moyens et d’arguments pour valoriser leur rendement et lui donner une plus grande dimension.
Il faut dire que c’est souvent dans les contextes les plus favorables que sont nés et se confirment les talents. Mais c’est dans les rendez-vous d’exception qu’ils s’épanouissent encore davantage. Le golf Tunisien se donne aujourd’hui le droit de rêver et tout particulièrement de se faire raison.
Le parcours de la sélection a été irréprochable et sans faute tout le long des quatre journées de la compétition. Composée de Baha Boulakmine, Aziz Dardouri, Rabeh Bedoui et Elyes Barhoumi, l’équipe de Tunisie a réussi à signer lors de la dernière journée dix points sur la formation égyptienne, obtenant ainsi 227 points contre 237, ce qui lui a permis de terminer cette édition avec un total de 898 points et une avance de 18 points sur l’Égypte deuxième et le détenteur, l’Arabie Saoudite, lequel s’est contentée de la médaille de bronze.
Même scénario sur le plan individuel. Elyes Barhoumi est parvenu en effet à dominer ses deux adversaires, le Saoudien Saoud Asharif champion sortant et l’Égyptien Issa Abou Elaila, aux seconde et troisième marches.
Résultats
– Classement individuel:
1 Elyes Barhoumi (Tunisie) 286 pts
2 Saoud Asharif (Arabie Saoudite) 289
3 Issa Abou Elaila (Égypte) 292
4 Baha Boulakmine (Tunisie) 300
12 Aziz Dardouri (Tunisie) 303
– Classement par équipes:
1 Tunisie 898 pts
2 Égypte 916
3 Arabie Saoudite 925
4 Bahreïn 938
5 Qatar 976
