Accueil A la une Le personnel de Snipe-La Presse rejette catégoriquement les atteintes à ses droits pécuniaires garantis par la loi: Ce qui nous fait mal aujourd’hui nous rendra forts demain

Le personnel de Snipe-La Presse rejette catégoriquement les atteintes à ses droits pécuniaires garantis par la loi: Ce qui nous fait mal aujourd’hui nous rendra forts demain

Contrairement à ce que certains veulent laisser croire, ce sont toujours des perspectives de redressement qui se dessinent à Snipe-La Presse. Un accroissement d’énergie, de force et de constance. On en a tout vu, tout appris, tout retenu et l’on n’assistera pas, du moins de là où nous sommes, à la fin de notre rêve. De notre monde.

Le plus grand mal que risque de subir une personne dépossédée de ses droits est le sentiment de ne pas être entendue.

La situation s’aggrave au sein de l’entreprise Snipe-La Presse. Le personnel rejette catégoriquement les atteintes à ses droits pécuniaires garantis par la loi et réclame le paiement immédiat des salaires ainsi que de l’ensemble des droits financiers au titre de l’année 2022. Il est décidé à ne pas se laisser berner par les faux arguments, les fausses illusions.

C’est une grande injustice que ceux qui veulent décider du sort de notre entreprise n’aient pas assez de réflexion, ni assez d’initiative, pour faire la part des choses. Les critères évoqués, sur fond de conditions, pour le versement des salaires ne correspondent pas, alors pas de tout, à la réalité. Il y a, en fait, des réactions, voire des prises de position à l’encontre de Snipe-La Presse, mais quasiment jamais d’études prospectives, jamais vraiment d’évaluation, de bilans, de projections.  A défaut, l’on nous propose des jugements, des impressions, voire des critiques injustifiées et abusives de la part de ceux qui n’ont visiblement aucune idée, aucune notion sur la nature et les exigences au quotidien du travail journalistique. L’incompréhension a ainsi la même racine que la passivité et la fatalité. Voilà comment on tourne le dos à Snipe-LaPresse.

Privés de discernement, ceux qui jugent inconditionnellement notre entreprise,  ceux qui se mettent dans la peau de juge d’inquisition se trompent d’adresse.

Face aux aléas qui en découlent partout, des hommes et des femmes militent tous les jours, 7/7 et sans aucun répit. Ils font de la résistance et savent parfaitement que c’est toujours mieux que de subir, encore moins abandonner. Ils n’acceptent pas que, pour un oui ou pour un non, on les blesse et on les prive de leurs salaires, de leurs droits les plus absolus…

L’on ne parle pas de la même Tunisie !

Ni à première vue, ni à la réflexion, les arguments évoqués ne tiennent pas. Ils ne tiendront jamais.

Il s’avère qu’entre les hommes et les femmes de Snipe-La Presse et certains  responsables, l’on ne parle pas de la même Tunisie. S’ils sont allés très loin, aussi loin que leur intransigeance leur permettra, notre entreprise continuera toujours à imposer sa voie et sa voix. Elle échappera à l’absurde par l’action. Par la présence. Par l’existence.  Ce qui nous fait mal aujourd’hui, nous rendra forts demain Snipe-La Presse continuera d’avancer, même quand elle est « paralysée ».

Il y a des valeurs, bonnes ou mauvaises, qui marquent leur temps, donnent à leur époque des lettres de noblesse, ou les frappent du sceau de l’indignité et de la honte. Certaines périodes célèbrent l’héroïsme, le courage et la grandeur.   D’autres annoncent la disgrâce et la déchéance. A Snipe-La Presse, nous avons choisi d’être dans le premier camp. Autant qu’il nous est permis de grandir, autant il nous est interdit de baisser les bras. Et contrairement à ce que certains  veulent laisser croire, ce sont toujours des perspectives de redressement qui se dessinent. Un accroissement d’énergie, de force et de constance. De bénéfice et d’excédent. On en a tout vu, tout appris, tout retenu et l’on n’assistera pas, du moins de là où nous sommes, à la fin de notre rêve, de notre monde. Derrière tout ce qu’on a vécu, il y a toujours une machine qui se renouvelle. Une grande détermination dans le sentiment du devoir accompli. Avant de conclure : Qui peut imaginer un seul instant que Snipe-La Presse coule ?

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Un commentaire

  1. Montygo

    9 mars 2023 à 10:36

    Qu’ils se le disent, si la « Presse » meurt, c’est le risque de voir disparaître la Tunisie, ses spécificités, son caractère, sa « tunisianité »…
    La « Presse » fait partie du patrimoine national, sa disparition, que je ne souhaite en aucun cas, mettrait un terme au peu d’identité qui nous reste encore.
    Que les chantres de la francophonie et ses ardents défenseurs au dernier sommet de Djerba mettent la main à leur poche pour soutenir plus de 80 ans de journalisme profondément tunisien…
    Que les tunisiens fortunés mettent également la main à la poche pour venir en aide à une institution nationale, c’est le moins qu’ils puissent faire pour leur pays…

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