Plus qu’un constat, c’est une évidence : l’absence de justice dans les relations internationales engendre la pauvreté, les guerres et le terrorisme.
Consciente que sa souveraineté nationale émane de la volonté de son peuple, la Tunisie se donne aujourd’hui une priorité absolue : rompre avec les dérapages, les mauvais choix et les orientations catastrophiques de la décennie noire. Surtout retrouver les valeurs et les fondamentaux de sa politique étrangère. Telle qu’elle devrait être pensée, exprimée et sacrée.
Il ne se passe pas une occasion sans qu’elle ne plaide pour l’instauration d’un nouvel ordre mondial. Un nouvel ordre mondial plus juste, plus égalitaire. Un nouvel ordre mondial qui ne privilégie pas certains pays au détriment d’autres. D’ailleurs, elle ne manque jamais de s’y inscrire avec toute la rigueur et toute la vigilance que cela impose. On prend ainsi la mesure de pareilles orientations et on réalise que derrière tout accomplissement, il devrait forcément y avoir un haut degré d’engagement et de responsabilité.
En dépit des pressions de plus en plus contraignantes de certaines parties étrangères, la Tunisie continue à réitérer sa souveraineté jamais ébranlée, parce que bannissant la dépendance et la subordination. Cela peut prendre la forme d’un impératif absolu, mais l’on ne cessera jamais de répéter que chacune des étapes par lesquelles passe la Tunisie est de nature à la préparer pour la suivante.
Pire que l’asservissement, les gouvernants de la décennie noire avaient sombré dans une politique de faiblesse, d’indifférence, d’insensibilité. Un aveu d’insouciance et de dépendance plus que jamais compromettant pour la Tunisie et pour sa politique étrangère.
Un aveu de dépendance qui lui avait fait perdre les valeurs des relations internationales et les principes qui l’orientent. D’ailleurs, les manquements et les défaillances de premier ordre avaient confirmé l’ampleur du mal: plus de souveraineté, plus de crédibilité, encore moins de guide pour éclairer la politique à suivre. Pendant ces années sombres de son histoire, notre pays est devenu l’incarnation d’un manque de dimension. Son positionnement sur l’échiquier international avait pris de nouvelles significations, des priorités contre-nature. En tout cas, loin de ce qu’on pouvait espérer, ou encore attendre.
La Tunisie n’a aujourd’hui d’autre choix que d’enrayer les dérives et les insuffisances d’une époque qu’on espère révolue. Rien n’est perdu pour un pays qui est en train de retrouver ses fondamentaux. Un pays qui n’hésite pas à se dresser contre un ordre mondial qui a atteint ses limites.
Un pays qui ne manque pas, d’une épreuve à l’autre, d’attirer les regards grâce à ses positions basées sur la souveraineté et l’indépendance.
Dr. E. Moudoud
2 août 2023 à 20:18
SI JALEL, À PART SI LAHBIB, TRÉS PEU DE ‘LEADERS’ OU ‘UNIVERSITAITES’ TUNISIENS ONT TROUVÉ LES MOTS QU’IL FAUT …CHAQUE JOUR… POUR HONORER LA PATRIE DE IBN KHALDOUN …LE SEUL VRAI ‘PÈRE’ DE LA ‘SOCIOLOGIE’ DITE ‘MODERNE’, NON … MAX WEBER, CONTRAIREMENT À CE QU’ON DIT EN EUROPE…DE PLUS EN PLUS ‘RACISTE’…POUR NOS JEUNES…NOTRE ESPOIR POUR UN ‘MEILLEUR DEMAIN’ POUR NOTRE PATRIE…VOS ANALYSES SONT TOUJOURS DE PRÉCIEUX ‘RÉPÈRES POUR LES AIDER À MIEUX ‘DÉCOUVRIR’ D’OÙ ON VIENT…LEUR ‘IDENDITÉ TUNISIENNE’, SES RACINES ET VALEURS CULTURELLES…SINON ILS VONT CONTINUER À S’ACCROCHER À ‘RADIO TROTTOIR’ DE FACEBOOK (TOUT AU MOINS, CEUX QUI ONT LA CHANCE D’AVOIR UN ‘LAPTOP’ ET UN ACCÉS À L’INTERNET’…SAUF NOS JEUNES DE L’INTÉRIEUR QUI N’ONT PAS CE ‘LUXE’…), ET ALLER MOURRIR SUR LES PLAGES DE SICILY. MERCI ENCORE. VIVE LA TUNISIE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAIED. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.