Accueil A la une FMI ET AUTRES BAILLEURS DE FONDS : La Tunisie peut-elle réellement s’en passer ?

FMI ET AUTRES BAILLEURS DE FONDS : La Tunisie peut-elle réellement s’en passer ?

 

Si le FMI campe sur ses positions prônant la mise en place de réformes douloureuses qui risquent fort de déstabiliser le pays, le Chef de l’Etat Kaïs Saïed ne cesse d’appeler les responsables à trouver les solutions pour parvenir à un équilibre budgétaire en ne comptant que sur nos propres moyens. La Tunisie peut-elle se passer réellement du FMI et des autres bailleurs de fonds?

La Tunisie s’est lancée dans des négociations interminables avec le Fonds monétaire international (FMI) pour le décaissement de fonds destinés à renforcer son budget. Bien que le budget de l’Etat pour l’année en cours ait été établi sur la base de l’hypothèse de trouver un accord avec cette institution fi nancière, aujourd’hui le blocage persiste entre les deux parties. Si le FMI campe sur ses positions prônant la mise en place de réformes douloureuses qui risquent fort de déstabiliser le pays, le Chef de l’Etat Kaïs Saïed ne cesse d’appeler les responsables à trouver les solutions pour parvenir à un équilibre budgétaire en ne comptant que sur nos propres moyens.
La Tunisie peut-elle se passer réellement du FMI et des autres bailleurs ? Le pays saura-t-il mettre en place des mesures économiques urgentes pour parvenir à réaliser ses équilibres budgétaires ? Ou bien l’endettement extérieur est-il devenu la dernière option dont dispose le pays pour venir à bout de ses crises fi nancières ?
Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi, et le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saïed, sont à Marrakech pour prendre part aux Assemblées annuelles des Conseils des gouverneurs du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international. Ces Assemblées se tiennent du 9 au 15 octobre 2023 au Maroc et devraient réunir les ministres des Finances, les gouverneurs des banques centrales, les représentants d’organisations de la société civile et des experts issus des milieux universitaires de 190 pays.
Objectifs, discuter des questions liées aux défi s de développement à l’échelle internationale. L’évènement donnera également lieu à toute une série de séminaires, séances d’information régionales, conférences et autres sessions consacrées à l’économie mondiale, au développement international et au système fi nancier international.
Pour ces deux hauts responsables, il s’agit d’une occasion importante pour dégeler les relations entre la Tunisie et le FMI et dépoussiérer le dossier tunisien rangé dans les tiroirs depuis plusieurs mois, quand le chef de l’Etat avait mis son véto à tout accord qui mettrait en péril la stabilité du pays. De fait, leur mission ne sera pas aisée dans la mesure où Kais Saïed refuse toujours les négociations avec l’institution fi nancière, également avec d’autres bailleurs, y compris l’Union européenne, mettant en garde contre toute atteinte à la souveraineté de l’Etat.

Le pays peut-il compter sur lui-même ?

Si les négociations avec ces bailleurs de fonds sont actuellement au point mort, la Tunisie dispose-t-elle d’une autre alternative ? Joint par La Presse, l’économiste Bassem Ennaifer analyse la situation pour nous. Selon lui, le nonrecours au FMI demeure une décision politique souveraine, dans la mesure où le pays n’est pas obligé de négocier avec le FMI, à condition qu’il y ait une autre alternative et des apports en devises considérables.
En résumé, l’économie tunisienne peut survivre sans dépendre de l’aide du Fonds monétaire international, selon Bassem Ennaifer, mais sous certaines conditions. Il souligne que la principale nécessité de la Tunisie réside dans sa situation fi nancière extérieure, en particulier sa dette extérieure. Si un accord est conclu avec le FMI, la Tunisie recevra, au cours de la première année, 500 millions de dollars, rappelle-t-il. « Il est à noter que le pays peut générer des revenus records grâce à la saison d’exportation de l’huile d’olive tunisienne, souvent qualifiée d’or vert, outre les recettes du secteur touristique en récupération, des envois de fonds des expatriés qui ont atteint des niveaux records ces dernières années, et en particulier avec la reprise du secteur des phosphates, ce qui permettra de réaliser des revenus fi nanciers respectables », a-til estimé.

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2 Commentaires

  1. Moncef

    11 octobre 2023 à 17:24

    Parler pour ne rien dire…….

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  2. Dr. E. Moudoud

    11 octobre 2023 à 19:14

    ABSOLUMENT SI KHALIL…NOTRE TUNISIE PEUT SE PASSER DE ‘CES CHIENS’…ILS CROIENT TENIR LA ‘VÉRITÉ DIVINE’…ET TOUS CEUX QUI LEUR DISENT ‘NON’…VONT ÊTRE ‘CIBLÉS’…NOUS AVONS NOS ‘PROPRES’ RÉFORMES…CONÇUES PAR NOS PROPRES ‘ PUBLIC SECTOR ET LOCAL GOVERNMENT EXPERTS’…OUI LA TUNISE EST UN ‘PETIT PAYS’…MAIS CES CHIENS DE SIONISTES, NE LA METTRONT JAMAIS À GENOUS…MÊME DE GAULLE N’A JAMAIS PU LE FAIRE…ENCORE UNE FOIS DANS L’HISTOIRE…NOTRE TUNISIE MONTRE LA VOIE AUX AUTRES PAYS FRÈRES…ET LEURS PEUPLES…QU’ON N’EST PAS OBLIGÉ DE ‘CREVER DE FAIM’ POUR RÉFORMER NOTRE ‘SECTEUR PUBLIQUE’ ET ÉLIMINER LA ‘CORRUPTION’ QUE CES CHIENS ONT TOUJOURS SOUTENUE… VIVE LA TUNISE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAIED. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.

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