Silence ! On tue, on massacre, on rase les bâtiments civils, on empêche secours et décisions internationales visant à arrêter cette folie meurtrière et on essaye, de surcroît, de convaincre l’opinion internationale que l’on ne fait qu’user de son droit de se «défendre».
Voilà ce que l’ennemi sioniste est en train de faire à Gaza, en Palestine, depuis plus de trois semaines. Crimes contre l’humanité qui se poursuivent avec le soutien déclaré des puissances occidentales. Ces dernières ne se contentent pas de soutenir politiquement, médiatiquement et logistiquement l’entité sioniste terroriste, mais vont jusqu’à avorter toute initiative visant à arrêter ledit génocide.
Pire, on essaye de liquider définitivement la cause juste de tout un peuple, le peuple palestinien, qui subit depuis plus d’un siècle le terrorisme pratiqué par la pieuvre sioniste mondiale et ses milices sanguinaires regroupées à partir de mai 1948 en une armée hyper-équipée et se disant invincible
Ayant reçu une dure et légitime leçon de la part de la résistance palestinienne basée dans la bande de Gaza, en réaction au blocus total et hermétique imposé depuis 2007, l’ennemi sioniste a riposté comme le ferait quelqu’un qui tire un coup de canon pour rendre la monnaie à la suite d’une gifle. Une vengeance qui, finalement, sera la même que celle de Samson à l’encontre de ses ennemis.
Tueries sauvages de civils dont une bonne majorité sont des femmes, des enfants et des personnes âgées et destruction massive des bâtiments dont des hôpitaux, des écoles et des lieux de culte perpétrées par l’ennemi sioniste se sont, en effet, accélérées depuis le 7 octobre dernier dans la bande de Gaza en Palestine occupée. Même les populations sinistrées se déplaçant à découvert sont exterminées.
Cette situation apocalyptique n’est en fait que la partie visible de l’iceberg des crimes du mouvement sioniste mondial, bras armé d’un réseau de lobbies (financiers, commerciaux, médiatiques, etc.) qui s’active depuis plus d’un siècle en usant de tous les stratagèmes afin de contrôler et exploiter les richesses et les marchés au niveau mondial et qui l’ont instrumentalisé pour jouer ledit rôle, dans une région regorgeant de richesses naturelles, culturelles et spirituelles, et ce, en plus de sa position hyper-stratégique.
Le sionisme s’est donc avéré être l’ennemi de l’Humanité toute entière. Il est non seulement à l’origine d’une tragique et monumentale injustice, celle dont sont victimes les Palestiniens, en premier lieu, mais aussi de tous les plans visant à maintenir les pays arabes dans la dépendance totale vis-à-vis de l’Occident et le sous-développement et à favoriser aussi, au sein de leurs sociétés respectives, le fanatisme et l’intégrisme religieux et l’obscurantisme.
Pire, il soutient tous les complots que l’Occident n’arrête pas d’imaginer et met en exécution afin de démembrer la plupart des pays arabes, surtout ceux qui pourraient devenir des puissances régionales, et si nécessaire les détruire, empêcher toute initiative et tout effort d’unification. Plans qui visent aussi à permettre à des tribus de bédouins de jouer le rôle de gardiens pour les puits de pétrole.
Bref, autant de crimes contre les peuples arabes et même subsahariens. Crimes à forte connotation économique visant leurs richesses naturelles ainsi que leur capital humain. Crimes qui visent, entre autres, à maintenir ces peuples dans une situation de peur, d’impuissance, de dépendance et d’humiliation.
La Tunisie a été, pour sa part, lâchement et sauvagement agressée plusieurs fois pour avoir soutenu le peuple palestinien et à chaque fois avec des pertes humaines (Hammam Chatt, Abou Jihad, Zouari, etc.). L’ennemi sioniste est donc un ennemi effectif et direct pour la Tunisie, selon le droit international.
Elle est depuis des décennies mise sous pression, car, entre autres, voisine directe de deux pays regorgeant de richesses et occupant des positions stratégiques en Afrique et en Méditerranée. Pays gouvernés par des régimes forts (avant le renversement de Kadafi, en Libye) et hostiles au sionisme et à la volonté d’hégémonie de l’Occident.
Restée sous le giron économique et culturel de la France, pays sous l’emprise flagrante de lobbies sionistes et sous celui politique et sécuritaire des Etats-Unis, la Tunisie, avec sa position hyper-stratégique en Méditerranée et comme bon élève de l’Occident, ne peut que rester sous l’hégémonie quasi-totale de ces deux puissances.
Elle le restera tant qu’elle se contentera de s’exprimer pacifiquement et sans gesticulations et sera ainsi maintenue dans une situation politique stable avec une économie sous perfusion et un marché ouvert et une balance commerciale toujours déficitaire.
Il est temps donc pour nous de mobiliser tous nos efforts afin de conquérir notre vraie indépendance et ne plus rester sous l’emprise des lobbies sionistes, surtout que ces derniers s’activent depuis des années à saper notre identité nationale et à transformer notre société en communautés religieuses, idéologiques et «ethniques» ennemies.
