On pensait niaisement que la Tunisie était épargnée par le trafic des stupéfiants et que même s’il y avait des adeptes de la drogue, ils étaient peu nombreux et cantonnés juste dans quelques milieux, d’autant plus que, juste après l’Indépendance, le «takrouri» — une drogue pas très méchante — qui était en vente libre, a été interdit par les autorités de l’époque. Mais, évidemment, la réalité — amère — est bien différente. Et voilà que des prises de drogues dures sont rapportées presque quoitidienment par les journaux. Encore plus, on parle d’un grand réseau qui opère dans notre pays et aurait de multiples ramifications. On croit rêver. Mais non, c’est la réalité. Alors, restons vigilants.