Le jeune para-athlète Wassim Salhi est sorti un peu déçu après sa 7e place obtenue à l’occasion de la finale masculine du lancer de massue (F32). Abordé à l’issue de l’épreuve, Salhi a confié, à l’envoyé spécial de l’agence TAP à Paris, avoir été « émerveillé par l’ambiance et le soutien des supporters tunisiens présents dans la tribune en face du site des épreuves de lancer ». Wassim Salhi, qui faisait son baptême de feu aux jeux paralympiques, affirmait être « insatisfait de la manière dont il a négocié l’épreuve et n’avoir pas été très attentif quant aux consignes de son entraîneur Sami Zrelli ».
«J’appréhendais l’épreuve en présence de plusieurs champions mondiaux et paralympiques parmi mes adversaires, mais la peur s’est dissipée et j’ai fait de mon mieux», a-t-il déclaré, assurant avoir beaucoup gagné en expérience et avoir tout donné, gardant à l’esprit la joie qu’avaient insufflé dans les rangs de la délégation tunisienne les exploits de Raoua Tlili, Maroua Brahmi et Ahmed Ben Mosleh. «Je reviendrais en meilleure forme et plus fort lors des prochaines échéances pour glaner à mon tour des médailles au nom de la Tunisie», a-t-il assuré.
Soumaya Bousaid dénonce une injustice
La para-athlète tunisienne Soumaya Bousaid a terminé à la 5e place de l’épreuve du 1500 m femmes (T12 et T13). La Tunisienne a parcouru la distance en 4:34,87, établissant un nouveau record personnel, tandis que l’épreuve a été dominée par l’Ethiopienne Tigist Gezahagn Menigstu, médaillée d’or (4:22,39).
Bousaid, médaillée de bronze de l’épreuve aux jeux de Tokyo 2020+1, est apparue très frustrée à la fin de sa course après avoir été abordée par les officiels, quittant la piste du stade de France en pleurs. Interrogée par l’envoyé spécial de l’agence TAP à Paris, Bousaid n’a pas caché son mécontentement, se disant en colère contre la commission de contrôle antidopage qui l’avait assujettie à deux contrôles de dépistage en l’espace de 48 heures, ce qui, à ses dires, n’est pas normal.
«J’estime être la cible d’un acharnement abusif et injustifié de la part de la commission antidopage au moment où j’avais besoin de toute ma concentration et de toutes mes forces», a-t-elle lancé, indiquant avoir une nouvelle fois été convoquée tout de suite après la finale à un nouveau test. Soumaya Bousaïd, qui était accompagnée d’un membre de la commission médicale de la délégation paralympique tunisienne, ne pouvait retenir ses larmes, affichant clairement son mécontentement.
«J’ai été victime d’une grande injustice qui a altéré considérablement mes capacités et impacté négativement mon état de forme et mon état d’esprit avant la finale», a encore ajouté l’athlète tunisienne.
