Le bureau de la Fédération tunisienne de lutte a été dissous. Pour ceux qui ont longtemps lutté pour que cette discipline sportive ait la place qu’elle mérite dans le pays, l’ambiance qui régnait, depuis un bon bout de temps déjà dans cette fédération, ne présageait rien de bon. Nous avons eu écho de cette dissolution qui a été décidée mais retardée. Les JO lui ont assuré un laps de temps supplémentaire pour laisser le temps à ceux qui étaient en place de terminer leurs œuvres.
Que dire de ces «œuvres»? De cette gestion calamiteuse qui a fait dégringoler de son piédestal ce sport qui a tant donné ?
Il est inutile d‘y revenir pour éviter les polémiques inutiles. L’essentiel pour nous étant la mise en exécution de la décision du MJS qui ouvre la voie à une reprise en main énergique, tant du point de vue administratif que technique.
A ce propos, nous avons été surpris désagréablement par celles et ceux qui étaient en place.
Sélection dans les coulisses
Elles et ils ont oublié que la sélection des représentantes et représentants des couleurs tunisiennes se font sur le tapis et non dans les coulisses. Déroger à cette règle nous a déjà valu le départ vers d’autres cieux d’une championne. Khadija Jlassi est partie. Elle a quitté le pays. Déçue par la partialité de ceux qui ont fait des choix guidés par des considérations personnelles, partisanes et injustifiées.
On dit qu’elle est en Angleterre. D’autres assurent qu’elle est au Canada.
C’est aux responsables de l’élite qui dormaient sur leurs deux oreilles de la retrouver. Elle est récupérable car élevée dans le respect des couleurs nationales.
On lui déroulera le tapis rouge là où elle voudra s’installer. C’est une urgence de retrouver ses traces et de lui assurer que ses droits seront préservés. Cela en fait une première mission du nouveau comité qui sera mis en place après les élections.
Aux côtés, bien entendu, de la reprise en main ferme d’une fédération qui mérite mieux et dont les jeunes constituent un véritable gisement de valeurs.