L’affaire de l’embarcation de migration irrégulière, naufragée à 500 mètres des côtes de Djerba, avec à bord 57 personnes, qui tentaient de rejoindre Lampedusa, n’a pas encore été élucidée.
L’opération de ratissage se poursuit à un rythme soutenu, à la recherche des disparus mais un vent de sirocco a compliqué la mission des garde-côtes, protection civile, garde maritime, plongeurs sous-marins et marins-pêcheurs venus en renfort de Zarzis. Une source sécuritaire autorisée nous a appris qu’un cadavre a été repêché, mercredi en début de soirée, au port de Zarzis, et gardé dans la morgue de l’hôpital de la ville pour autopsie.
15 personnes en garde à vue
A propos des organisateurs et intermédiaires, nous avons appris que 15 personnes sont en garde à vue et 6 mandats de perquisitions sont émis contre ceux qui sont en fuite, selon le procureur de la république de Médenine, Fathi Baccouche.
Pour rappel, ce drame est survenu lundi dernier à l’aube, au large des côtes de l’île de Djerba, où quatre personnes suspectées d’être impliquées dans le naufrage ont été arrêtées. Dans une déclaration à l’agence TAP, Baccouche a expliqué que trois des individus arrêtés par les forces de sécurité dans l’un des gouvernorats voisins étaient recherchés, tandis que la quatrième personne est l’épouse de l’un des suspects.