En bref

Voyage musical entre l’Italie et l’Espagne à Ennejma Ezzahra

Un voyage musical entre l’Italie et l’Espagne en Tunisie est programmé ce soir vendredi 21 février à 19h00 au palais Ennejma Ezzahra (Sidi Bou Saïd) avec le guitariste italien Stéphan Masserano. Né de la collaboration entre l’Institut Cervantes, l’Institut italien de culture de Tunis, ainsi que les ambassades d’Espagne et d’Italie en Tunisie et le Centre des musiques arabes et méditerranéennes (Cmam), le concert est une première collaboration conjointe dans le cadre du mémorandum d’entente signé entre l’Institut Cervantes et la Direction générale de la diplomatie publique et culturelle du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale de la République italienne(Maeci). Les férus de la guitare classique et de la musique live auront rendez-vous lors de ce concert avec une odyssée sur les traces de la musique baroque du guitariste et compositeur espagnol Gaspar Sanz, la passion de Francisco Tárrega, l’un des pères de la guitare classique moderne et la beauté évocatrice de Manuel de Falla, l’une des figures majeures de la musique espagnole du XXe siècle. Le programme musical comporte des œuvres, telles que «Recuerdos de la Alhambra», une œuvre célèbre pour guitare classique composée par Francisco Tárrega en 1899 et «Rossiniana», œuvre pour guitare seule du guitariste et compositeur italien Mauro Giuliani.

Quand Makni rencontre Tchaikovski

Samedi 22 février à 19h30 au  Théâtre municipal de Tunis, le Carthage Symphony Orchestra propose un voyage musical où la puissance romantique de Tchaikovski rencontre la richesse contemporaine de Mohamed Makni. Sous la baguette de ce dernier,  une soirée d’exception est en vue avec au programme Concerto pour piano de Tchaikovski (1er MVT) —  interprété par Bassem Makni  Extraits du Lac des signes, Concerto pour flûte de Mohamed Makni (2e & 3e MVT) — qui sera interprété par Danilo De Luca et qui sera joué publiquement pour la première fois. Une expérience musicale inédite.

A la galerie Aire libre de l’espace El Teatro

L’exposition «Udmawen Figures» du peintre algérien Hakou (Abdelhaq Djellab), dont le vernissage a eu lieu   mardi dernier, est visible à l’Aire libre – El Teatro  jusqu’au 31 mars.

Son univers est basé sur la calligraphie, cela se voit à travers les symboles utilisés dans ses peintures. Il multiplie, avec un rythme d’action painting, des signes d’écriture arabe, berbère, amazigh et parfois imaginaire sur des fonds de couleurs primaires, des compositions lyriques, comme un blues du Sahara, où se détachent souvent des silhouettes, des visages et des figures ancrées dans le patrimoine et la mémoire locale, mais visuellement si universels! Proche des peintres historiques de son pays, Issiakhem, Khadda, Hakkar et le groupe Aouchem, il a su se démarquer par un style particulier où la quête intérieure domine avec une approche poétique et philosophique, voire soufi mystique! Face à ses œuvres, on a une seule envie, voyager loin et profond !

Hakou, Abdelhaq Djellab, né le 10 mars 1965 à Sétif, diplômé des Beaux-Arts d’Alger 1991, expose régulièrement en Algérie, en Tunisie depuis sa participation au Festival de Maharès en 2001 et à l’étranger, en Egypte, au Liban, en France, en Inde, en Belgique… Il vient de participer en 2024 à la Biennale d’Ouzbékistan.

La poterie de Sejnane s’expose

Pour le mois de Ramadan, la nouvelle galerie d’art La Petite scène, située à Tunis (4, rue Pierre de Coubertin), expose à la vente une série de poteries de Sejnane. La poterie de Sejnane est un héritage artisanal unique, façonnée à la main par des femmes du village situé  au nord de la Tunisie. Ces femmes perpétuent des techniques ancestrales en créant des pièces en terre cuite, décorées de motifs originaux aux attraits authentiques. Des photos et des documents sur cette poterie originale sont également exposés.

Le cinéma est de retour au Théâtre El Hamra

C’est pour très bientôt, lancement du ciné-club d’El Hamra, une initiative du Théatre El Hamra, des associations Echos cinématographiques et Sentiers-Massarib, soutenue par le projet « Massari » et AFAC – The Arab Fund for Arts and Culture. Le coup d’envoi se fera avec un cycle intitulé « Politiques de l’anéantissement », qui explorera les représentations de la répression et des mécanismes génocidaires dans différents contextes cinématographiques, historiques et culturels. Ce cycle est le fruit d’une collaboration avec le Palestine Film Institute et le réseau Naas Network of Arab Alternative Screens

Le Programme de cette première  séance, aujourd’hui vendredi 21 février 2025 à 18h00, Théâtre El Hamra,  comprend  « Maaloul célèbre sa destruction » un court métrage de Michel Khleifi (Palestine, 1985),  « Le Sergent immortel » long métrage de Ziad Kalthoum (Syrie, 2013).

Au Rio, «Le Quatrième pouvoir» de Khaled Houissa

«Le Quatrième pouvoir» est une pièce de théâtre qui emmène le public dans un voyage au cœur du monde du journalisme et des questions sociales et politiques contemporaines, mettant en lumière le rôle des médias et leur influence sur nos sociétés modernes.

Synopsis À travers une scénographie simple mais expressive, Khaled Houissa incarne un journaliste déchiré entre sa passion pour le métier et les pressions auxquelles il est confronté. Entre espoir et désillusion, « Le Quatrième Pouvoir» met en lumière la liberté d’expression et la responsabilité de la presse.

Interprétation : Khaled Houissa, mise en scène: Abdelkader Ben Saïd, texte : Abdelkader Ben Saïd – Khaled Houissa – Naji Zaïri

Rendez-vous ce samedi à 19h00 au Rio.

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