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Trump et ses taxes   
Un délit d’initié ?

Si nous avons l’impression que les décisions du président américain, Donald Trump, se prennent au doigt mouillé, sans réflexion profonde et avec une grande improvisation qui empêche toute lecture, ce n’est peut-être qu’une impression.

Son dernier rétropédalage temporaire de trois mois sur les nouveaux tarifs douaniers à l’exception de la Chine démontrent que le locataire de la Maison Blanche s’en tient à un plan et une stratégie précis. Mais chez certains, le constat va encore plus loin, alors que la Bourse américaine et mondiale reprend de la vigueur. En faisant son annonce de « libération day » le 2 avril dernier, Donald Trump aurait peut-être orchestré un délit d’initié modèle géant en manipulant les marchés. Avant ses décisions du 2 avril, il avait en effet demandé aux investisseurs d’acquérir massivement des actions (évidemment à des prix bradés), avant finalement de faire marche arrière permettant aux actions de redécoller à nouveau.

Certains investisseurs proches du président américains auraient, en une seule journée, empoché 120.000$.

Lotfi Hamadi, président de l’association tunisienne « Wallah We Can » 
Pour une nouvelle approche de l’aide internationale 

Le président de l’association tunisienne « Wallah We Can », Lotfi Hamadi, a signé récemment une petite tribune dans le journal français Les Echos pour commenter la suppression de l’agence Usaid et la réduction des aides internationales. Dans cette tribune, il reconnaît que, pendant des décennies, des milliards ont été injectés dans les économies des pays en développement sans que cela n’empêche la montée des inégalités, la corruption, ou l’exode des talents.

« Entre 2011 et 2020, la Tunisie a par exemple reçu 13 milliards de dollars d’aide internationale. Un montant qui aurait pu transformer le pays. Pourtant, les résultats sont décevants : écoles délabrées, chômage élevé, services publics inefficaces », a-t-il écrit. 

Malgré la défaillance du modèle et les dysfonctionnements qu’il cite bien volontiers, le président de « Wallah We Can » ne souhaite pas la disparition de l’aide internationale mais sa réorientation. L’aide internationale doit, selon lui, « adopter une approche entrepreneuriale avec moins de consultants, moins de dépenses pour plus de rentabilité ».

L’italien ENI continue à appliquer le plan Mattei

Le géant italien « ENI » prévoit d’investir 8 milliards d’euros en Algérie, dans le cadre d’une enveloppe de 24 milliards à investir répartis, également, entre l’Algérie, la Libye et l’Égypte, dans le but de renforcer la production énergétique. A titre d’exemple, l’Algérie a besoin d’augmenter ses capacités de production pour répondre aux besoins exprimés par l’Europe.

Par ailleurs, le Pdg de « Eni », Claudio Descalzi, a expliqué que la demande intérieure augmente de 7 à 8 % dans les trois pays cités, par effet naturel de croissance démographique. 

Cette stratégie de « ENI» s’inscrit dans la continuité du plan Mattei, du nom de l’ancien PDG du géant de l’énergie, Enrico Mattei. Le plan se veut être un partenariat « gagnant-gagnant » avec les pays africains et particulièrement les pays de l’Afrique du Nord, qui a pour objet de soutenir le développement et l’investissement en infrastructure dans ces pays et profiter au passage de partenaires fiables capables de combler le besoin énergétique de l’Italie. 

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