Les six points ont été retranchés et le pire peut encore arriver. Un dossier très mal géré par les dirigeants clubistes parmi tant d’autres. On ne s’en sortira jamais !
Le public clubiste ne doit pas rêver et croire ces mensonges relayés sur la restitution des six points ôtés par la FTF. C’est de l’intox, et c’est même une manœuvre électorale qui n’a aucune suite et aucun sens. La Fifa a été claire vis-à-vis de la FTF à propos de cette tumultueuse affaire CA-El Eulma (à propos du transfert de Chenihi). Il faut prouver le paiement dans les délais pour la partie tunisienne. Cela n’est pas automatiquement une restitution des six points, bien au contraire. La Fifa veut être sûre que le paiement a eu lieu et qu’il n’y a pas, comme l’on a entendu parler en Algérie, un soupçon de tricherie et de manipulation des documents. Maintenant, on ne parle plus des six points retirés, bien loin de là. Les six points peuvent être une légère sanction devant ce qu’on peut craindre. Le CA est, aux yeux de la Fifa, un mauvais client malheureusement avec des affaires qui n’en finissent pas. L’affaire du club de «Grozny» qui a coûté très cher aux clubistes risque de se reproduire de nouveau avec El Eulma. Paradoxalement, les dirigeants algériens n’ont pas cherché à polémiquer ou à tenter de faire du mal au CA pour réclamer leur dû. Au contraire, ils ont essayé de trouver une solution à l’amiable et à chercher à récupérer leur argent. La question qui se pose : pourquoi Younsi et son staff n’ont-il pas payé le montant réclamé dans les délais fixés par la Fifa? Pourquoi cette frustrante passivité qui a coûté 6 points et qui risque de coûter encore d’autres sanctions (interdiction du mercato)? On ne comprend pas vraiment comment Younsi, qui a, il faut l’avouer, versé de l’argent pour s’acquitter du fardeau des amendes et des dettes, a pris tout ce retard pour payer. Ce montant réglé n’a aucun sens sur le plan sportif : les six points sont perdus. la Fifa ne badine pas avec les engagements et la transparence financière. Face à cela, le comité directeur de Younsi n’a pu apporter grand-chose. Les affaires ne sont pas encore toutes épiloguées : de l’argent, le CA en aura besoin non pour fonctionner et acquérir des joueurs, mais pour régler les dettes et pour remédier aux bourdes de Slim Riahi et de son staff (dont une partie se trouve aux commandes grâce aux urnes!).
Ça risque gros
On n’aimerait pas être à la place de Lassaâd Dridi. Un entraîneur qui a réussi à gagner deux matches avec un effectif réduit et au milieu d’un ouragan de problèmes.
Tout ce qu’il a fait est tombé à l’eau. Il doit repartir de zéro pour se situer au classement après un départ honnête. Que peut-il dire à ses joueurs?
Comment peut-il trouver la motivation pour espérer rebondir, sachant que les affaires sont encore en cours et que les prochaines victoires risquent d’être «détournées» par les sanctions?
Au CA, on continue de gérer le catastrophique Slim Riahi qui a semé l’illusion et qui s’est éclipsé laissant derrière lui des dossiers minés et refusant de corrige une partie de ses erreurs.
Ceci étant, cette affaire risque d’entraîner le CA vers une zone obscure et vers un gouffre certain. L’actuel bureau directeur n’est pas capable de gérer cette crise unique et pesante (la Fifa est un gros calibre), et d’autres personnes sont appelées à intervenir pour mettre fin à cette mascarade. Il y va de la crédibilité du football tunisien.
Le CA est un monument qui risque de se délabrer, voire tomber tellement bas, si ces dossiers restent ouverts et mal gérés. Tout le monde est averti!