On le savait déjà : la relation entre Foued Mbaza, ancien président intérimaire de la République et président de la Chambre des Députés du temps de Ben Ali, et Abdallah Kallel ancien ministre, comportait des syndromes de désaccord, de division même, mais qu’elle éclate au grand jour, c’était très peu probable.
Cela s’est passé cet après-midi lors du Fark de l’ancien président Ben Ali, organisé par sa première femme, Naima Kefi, dans sa maison à Carthage Dermeche, ses filles Ghazoua, Syrine et Dorsaf, ainsi que ses gendres Slim Chiboub, Marouèn Mabrouk et Slim Zarrouk.
Que l’on prenne position contre Ben Ali, on a ce droit, que l’on continue à le respecter en tant qu’ancien, président de la République, pourquoi pas. Cela Foued Mbaza avait oublié, d’après les présents à cette cérémonie, de le reconnaître. D’ailleurs ce qui se disait à demi-mots par les plus proches des deux hommes s’est confirmé cet après-midi lorsque Abdallah Kallel a refusé de répondre au salut de Foued Mbaza, l’accusant d’avoir dénaturé l’histoire dans ses différentes apparitions médiatiques à propos de la fameuse journée du 14 janvier 2011, notamment par abus de déformation des faits, de populisme et même d’ingratitude.
Des fois, on peut être témoin des scènes dont le sens ne laisse pas de place au doute. Il y avait justement cet après-midi des signes qu’il faudrait saisir et sur lesquels il faudrait attirer l’attention : la présence de Foued Mbaza au Fark de Ben Ali était indésirable.
On en venait à constater que les présents, que ce soit du côté de la famille de Ben Ali, ou du côté des ministres et personnalités qui avaient travaillé sous sa direction, voyaient de mauvais œil sa présence à la cérémonie du Fark. Chose qui l’a poussé à quitter les lieux rapidement lorsqu’il réalisa qu’il n’était pas le bienvenu.
Beaucoup de ministres et personnalités ayant travaillé avec Ben Ali étaient présents cet après-midi à la cérémonie du Fark. On peut notamment citer: Mhamed Berrejeb, Manser Rouissi, Chedly Neffati, Ali Chaouech, Abderrahim Zouari, Abdallah Kallel, Samira Bel Haj Khayache, Naziha Zarrouk, Tijani Haddad, l’homme de médias, Mohamed Hédi Triki, Hédi Djilani, Ali Seriati, Kamel Eltaief, ainsi que l’ancien opposant de Ben Ali, Ahmed Nejib Chebbi, et Maîtres Mahmoud Bellalouna et Salem ben Abdelkader.
Destourien De Première Heure
26 septembre 2019 à 11:46
à mon avis il est inutile de montrer au peuple tunisien meurtri par toutes les politiques pratiquées avant et aprés 2011 ,que le degré d’affinité entre les responsables de l’ancien régime, est proportionnel « AU DEGRE DE LEUR FIDELITE AU DEFUN BEN ALI » que dieu, le tout puissant, puisse pardonner ses grandes derives, ils ont tous tord et sont tenus de présenter au peuple leurs excuses, en ses lieu et place,tout en contribuant activement à la réstitution de la grande fortune qu’ il a détournée directement et indirectement avec la famille DE SA DEUXIEME EPOUSE et courageusement reconnue et annoncée publiquement « PAR SON GENDRE, DE SA PREMIERE EPOUSE, LE GRAND ESPERANTISTE CHIBOUB » .
Samuel HANCHI
26 septembre 2019 à 13:23
On parlait de Ben Ali comme un héros, mais on a oublié que ce président son frère est narco trafiquant de drogue. L état tunisien c est à dire tous ces ministres ont aidé le frère du président à s enfuir de la France avec un passeport diplomatique. Tous ces ministres sont complices de trafic de drogue.
Chedia kechrid
28 septembre 2019 à 05:42
Bravooo vous etes nos heros et notre rempart contre la’asservissement de la justice !!!