Hichem Yaâkoubi démissionnaire quelques semaines après sa désignation, c’est Anis Bouchlaka qui retrouve ce fameux poste qui pose vraiment problème.
Coup de théâtre pour le poste de DTN : Hichem Yaâkoubi désigné DTN, s’est retiré pour des raisons personnelles quelques semaines après son arrivée. Appuyé par tout le monde, et après une visite qu’il a menée à tous les clubs tunisiens, il a décidé de quitter le poste. Une démission surprenante de la part d’un technicien prometteur et qui pouvait réussir facilement. Quelles que soient les raisons, le départ précoce de Yaâkoubi est une «déception» au vrai sens du terme. Ce calvaire perdure depuis des années. N’a-t-on plus, à ce point, de techniciens fonceurs, bien formés et capables de gérer et planifier les affaires de la DTN ? C’est que pour améliorer la qualité de nos jeunes tennismen et tenniswomen, un DTN expérimenté et compétent est plus qu’indispensable.
Du côté de la FTT, on n’a pas pris longtemps pour réagir. Et c’est Anis Bouchlaka qui va occuper ce poste de DTN avec des prérogatives larges en matière de planification et de suivi des activités des sélections et des clubs. Anis Bouchlaka a une grande expérience comme entraîneur national et entraîneur en chef, sans oublier un premier passage pas très long en tant que DTN. Ce sera sa deuxième expérience en souhaitant que ce soit plus réussi.
La FTT dément
Une affaire et une polémique ont vu le jour entre la FTT et le TCT. Le club tunisois est toujours en pleine tension interne avec l’éternel problème d’élections qui revient tous les deux ans. Un groupe d’ex-dirigeants a mis en doute la légitimité de l’actuel bureau directeur dont le mandat a expiré en octobre. La FTT, en sa qualité de première instance fédérale, a infligé des sanctions, dont notamment l’interdiction de compétition aux joueurs du TCT. Kais Helali, porte-parole du TCT, est intervenu sur une radio pour critiquer ces sanctions et même qualifier lesdites sanctions comme une manière de «prendre en otage les jeunes du club». Hier matin, Salma Mouelhi est intervenue pour présenter le point de vue de la FTT. Pour elle «la fédération n’est pas responsable du retard des élections qui devaient avoir lieu en octobre. Les règlements sont clairs dans les statuts de la FTT». Pour les sanctions infligées, S. Mouelhi a dit que la FTT n’a, en aucun cas, empêché les joueurs de rester compétitifs. Les joueurs du TCT jouent actuellement dans les tournois nationaux et internationaux». Un cas résolu? On verra la suite.