Accueil Sport Dossier du Lundi Lassaâd dridi (entraîneur de l’usm) : «Dans nos cordes…!»

Lassaâd dridi (entraîneur de l’usm) : «Dans nos cordes…!»

«Dans sa longue et riche histoire, notre équipe nationale a accédé en finale de la CAN à trois reprises. La première en 1965 contre le Ghana, la deuxième en 1996 en Afrique du Sud et la troisième en 2004 en Tunisie et couronné par le seul et l’unique titre après avoir battu le Maroc par 2 à 1.
Les Tunisiens sont avides d’un nouveau couronnement, surtout que les prestations de notre sélection lors des deux dernières CAN sont mi-figue mi-raisin face à des équipes inférieures à nous, telles que la Guinée équatoriale en 2015 et le Burkina Faso en 2017. Espérons que cette énième participation sera la bonne et verra nos représentants atteindre de nouveau le toit de l’Afrique. Sur papier, tout reste possible, à condition de faire attention aux mauvaises surprises. Certes, nous possédons un groupe homogène à la fois mûr et aguerri, capable de frayer un chemin vers la finale de la CAN d’Egypte en juin prochain, mais il ne faut surtout pas négliger la nette progression des équipes africaines, dites par le passé «petites» . Toutefois, avec le retour de l’enfant prodigue Youssef Msakni à l’animation offensive à côté de Sliti et Khazri deux expatriés qui ont excellé cette saison avec leurs équipes en championnat de France, notre équipe nationale sera redoutable devant. De même et en dépit de l’absence de Med A. Ben Amor, blessé aux ligaments croisés, la présence de Skhiri, le pivot de Montpelier avec Sassi récupérable et Ben Mohamed, notre entrejeu sera combatif et inspiré aussi bien dans la couverture que dans la relance. Reste maintenant l’arrière-garde et puisque Syam Ben Youssef a annoncé récemment sa retraite internationale, Broon, Dragguer, Bédoui, Mériah, Maâloul, Kéchrida et Haddad pourraient former un premier rideau infranchissable et qui sera consolidé par le dernier rempart de qualité parmi les trois noms, à savoir Ben Mustapha, M.Hassen et Ben Chérifia qui sera certainement de retour après ses exploits en Ligue des champions avec l’EST. Dans ce cas, c’est le chevronné Mathlouthi qui payera puisqu’il est incompétitif depuis sa dernière apparition au mois de mars. Pour conclure, avec un groupe de qualité qui évolue ensemble depuis longtemps, le Français Alain Giresse, qui connaît le football africain sur le bout des doigts, pourrait avec plus d’audace doter cette équipe d’un style de jeu qui va de l’avant et loin de toute stratégie prudente qui nous a été fatale auparavant… Donc, oser, c’est vraiment l’atout pour savoir gagner… Le premier tour sera à mon avis balisé, puisque nous aurons affaire à l’Angola, la Mauritanie et le Mali, des équipes de second niveau voire plus et qui seront à notre portée pour faire le plein et passer…».
Propos recueillis par T.K.

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