Si, comme dit Verlaine, la poésie c’est « de la musique avant toute chose », peut-on concevoir que l’on comprenne un texte poétique sans se laisser pénétrer par sa prosodie ? Est-il possible, autrement dit, d’entrer en contact avec la dimension proprement poétique du texte si l’on n’a pas ce qu’on appelle une « oreille musicale » ? On peut, sans trop de risque, répondre par …