L’émotion, c’est-à-dire la substance de toute l’entreprise de création verbale de Jihen Souki, est aussi dans ce silence qui devance la parole poétique ou qui lui succède et où elle est encore, comme chez Georges Shehadé, Lionel Ray, Michel Collot ou d’autres, vibration intérieure, pensée spirituelle, élan affectif ou, enfin, continuité discrète, invisible, au-delà des mots du texte, dans le …