tarak cherif réélu président de la cat : Chantiers et enjeux

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Bonne nouvelle pour le tennis (et pour le sport) tunisien avec La réélection de Tarak Cherif à la tête de la Confédération africaine de tennis. Le Tunisien brigue un nouveau mandat à l’instance continentale malgré la concurrence forte pour ce poste visé par d’autres pays du continent. Il enchaîne avec un nouveau mandat de 4 ans avec, à notre avis, l’obligation de changer de direction et de stratégie. L’instance continentale, qui gère les affaires du tennis, surtout au niveau des jeunes catégories, doit aider plus les jeunes joueurs et joueuses d’Afrique qui cherchent à rentrer sur le circuit professionnel. On parle surtout des juniors (la catégorie d’âge la plus sensible) qui ont le plus besoin d’encadrement technique et «financier» pour pouvoir rentrer sans soucis dans le monde du tennis professionnel. Les circuits CAT des moins de 13 et 14 ans, les centres d’entraînement, notamment celui du Maroc, ont fait du bien, mais ça reste insuffisant par rapport aux attentes et surtout par rapport aux moyens offerts aux jeunes joueurs sur les autres continents. Parlons aussi recyclage et entretien des entraîneurs, qui restent un volet à mettre plus en valeur. Les grands techniciens à la page sont ceux qui produisent les meilleurs joueurs.
En plus, la CAT doit communiquer davantage et sortir de l’ombre. Ses événements, ses projets, pratiquement personne n’en sait grand-chose, et c’est à la CAT de toucher le public des médias.

Elections de l’ITF
La réélection de Tarek Cherif à la tête de la CAT est une bonne nouvelle pour le tennis tunisien qui a besoin de dirigeants présents dans les structures régionales et internationales. On signale également la candidature de Salma Mouelhi pour les élections du comité exécutif (le board) de l’ITF, prévues pour septembre prochain. C’est la première candidature tunisienne et arabe. Les chances sont intactes et réelles d’autant que la présence féminine sera faible dans ces élections.

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