Les citoyens affluent vers le port de pêche le matin pour acheter du poisson frais, puis le marché de légumes ou le point de vente du producteur au consommateur. L’après-midi, le centre-ville connaît un surbooking où des étalages et les marchants ambulants attirent les clients : legmi, gâteau préparé à la maison, tabouna, dégla …
Indépendamment de la prestation de service dans la majorité des administrations qui n’est pas à la hauteur des attentes, le mois de Ramadan a toujours son propre charme. En effet, malgré la crise économique et les soucis pécuniaires, les citoyens affluent pour s’approvisionner les produits alimentaires de toutes sortes, le long de la journée.
Ils se rendent ainsi au port de pêche le matin pour acheter du poisson frais, au marché de légumes ou au point de vente du producteur au consommateur ensuite. Puis c’est au tour des grandes surfaces. L’après-midi, le centre ville connaît un surbooking où des étalages et les marchants ambulants attirent les clients en exposant leurs marchandises, allant du jus de palmier (legmi), gâteau préparé à la maison, tabouna, dégla …
Tout cela sans la présence des contrôleurs des prix et des agents du service d’hygiène !
En outre, outre les couffins de Ramadan distribués aux pauvres par l’Union de solidarité sociale, l’acte de générosité est également manifeste à Zarzis ville, Chekirbène, Mouensa et Hassi Jerbi. Une générosité qui se traduit par les restos du cœur installés sur les trottoirs dans ces localités au profit des passants et des familles nécessiteuses, qu’elles soient tunisiennes ou étrangères et notamment de nationalité libyenne, syrienne ou africaine subsaharienne. Des jeunes bénévoles assurent la préparation, la mise en place des tables et des chaises et la distribution des plats d’iftar.
Un fait inoubliable retient l’attention pendant ce mois saint. Il concerne le défunt Abdeslem Zaghdoud qui parcourait les quartiers de la ville tous les soirs, de long en large, pour réveiller les citoyens au repas du shour. Il a brillé par son absence cette fois. Victime d’un coup de soleil, il est décédé et il a laissé un grand vide. Paix à son âme !
