L’ESS concède la défaite en match d’ouverture du championnat : A court d’idées…

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Les Etoilés semblent avoir tout donné à Constantine. A court de souffle et manquant terriblement de percussion dans les 30 derniers mètres, ils avaient du mal à mettre la balle dans les filets béjaois, ratant même un penalty.

Championne de Tunisie en titre, l’Etoile du Sahel a raté son entrée en lice pour la préservation de son trophée en concédant la défaite à La Marsa devant une formation béjaoise qui s’est montrée un peu plus entreprenante et, surtout, beaucoup plus efficace.

Ce n’était pas le cas des attaquants étoilés, Youssef Abdelli en particulier. Ce dernier s’est obstiné à tirer le penalty qu’il a obtenu vers la fin de la période initiale au moment où l’adversaire menait au score.

Un penalty raté, trois minutes à peine avant que l’arbitre ne renvoie les deux équipes aux vestiaires pour la pause mi-temps, ce qui a privé son équipe de revenir dans le match au bon timing.

En deuxième mi-temps, le coach étoilé a retenu la leçon. Le penalty obtenu par Chamakhi a été tiré et transformé par Hamza Jlassi. Il faut rappeler que ce penalty, qui avait permis le but d’égalisation, a été précédé par un hors-jeu.

Ali Jemal  et Naouali : erreurs de débutants…

Cela dit, les Etoilés n’ont pas su préserver cette égalisation à cause du comportement de leur gardien de but. A court d’idées, Ali Jemal, qui s’est trouvé face à face avec le milieu béjaois Firas Fadhli, n’a pas trouvé mieux que de le faucher. Une erreur de débutant qui a coûté cher à son équipe, tout comme pour le premier but encaissé dans l’angle que Jemal est censé fermer.

Le second joueur qui a aussi raté sa sortie est Naouali, violemment critiqué par le public étoilé sur les réseaux sociaux. Déjà absent sur l’action du premier but devant l’attaquant Mkadem, l’axial étoilé, pris de vitesse par le ballon, a donné une mauvaise passe qui a provoqué le penalty béjaoua en seconde mi-temps. Cette Etoile a été distraite et complètement différente de celle qui a gagné en Algérie avec trop d’indiscipline de ses cadres. Au-delà de tout cela, les hommes de Imed Ben Younes donnaient l’impression d’avoir tout donné à Constantine. A court de souffle et, surtout, à court d’idées, ils ont manqué terriblement de percussion dans les 30 derniers mètres. Chamakhi et ses camarades couraient, certes, derrière la balle, mais, la plupart de temps, n’en faisaient pas bon usage. Le mental a constitué le maillon faible. Un volet sur lequel Imed Ben Younes doit beaucoup travailler s’il veut continuer cette saison à jouer sur plus d’un front.

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