A’ l’Agora, du 11 au 15 Octobre 2023 : «Vues sur les arts» fait son bonhomme de chemin

 

Quand le cinéma met en valeur les autres arts, cela devient un concept particulier et une «proposition» cinématographique différente. Le festival «Vues sur les arts» nous fait entrer dans ce monde où le 7e art traite de tous les autres.

Le catalogue est bien riche pour cette quatrième édition du festival «Vues sur les arts» qui se tient du 11 au 15 octobre à l’Agora. Des films d’auteurs triés sur le volet et qui mettent en scène des œuvres qui parlent de la littérature, de la musique et du théâtre, bref, de tous les arts qui émanent du «coffre» intérieur humain dans tout ce qu’il a de plus poétique. Fictions ou documentaires, ces films, qui font de l’art le sujet essentiel de leur existence, sont sélectionnés par le fondateur Mohamed Ali Okbi et le directeur artistique Tarek Ben Chaâbane. 14 films et une exposition réunissant sept artistes de talent autour du thème «Hammassa shop», un atelier «De l’écrit à l’écran», un atelier d’écriture en collaboration avec l’association corse Copmed.

Du film d’ouverture «Les amandiers» qui parle de théâtre, en l’occurrence de Patrice Chérau, au film de Kaouther Ben Hania «L’homme qui a vendu sa peau», l’histoire d’un homme qui a transformé son dos en une œuvre d’art, au film qui traite de la musique avec les Rolling Stones, ce festival confirme chaque année son identité et sa ligne directrice.

«L’idée de ce festival est née d’un besoin très personnel, dit Mohamed Ali Okbi, j’avais envie de montrer les films qui ont un contenu culturel : musique, théâtre, poésie, le septième art étant un condensé de tous ces arts. Ce sont des films d’auteurs, choisis par Tarek Ben Chaâbane et moi-même avec des thématiques propices aux débats». La réponse à la question : n’êtes-vous pas en train de placer la barre un peu haute pour le public ? Okbi déclare : «Je ne crois pas que le fait de viser un large public et de faire du chiffre soit la meilleure démarche pour faire la culture. C’est un créneau que je défends sans que je sois dans le mépris de la culture de masse».

Laisser un commentaire