Production cinématographique : Après le premier blockbuster, Gobantini lance le second !

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«Sabek el khir» est le premier blockbuster tunisien si on l’examine à la hauteur de son succès commercial. Bientôt le producteur va lancer un second film du même genre, présentant ainsi le premier superhéros tunisien «Super Tounsi» réalisé par Kais Chekir.

Le réalisateur Kais Chekir (à gauche)

Réunissant des têtes d’affiche comme Kamel Touati, Karim Gharbi et Lotfi Abdelli, la recette que le producteur Lassaâd Gobantini a concoctée a véritablement marché. Après tout pourquoi pas ? Le cinéma tunisien a aussi besoin de comédies et de succès commerciaux pour réconcilier le public avec les salles obscures. D’ailleurs, cela faisait longtemps que Lassaâd et Wassila Gobantini parlent de leur souhait de produire des films pour le grand public tunisien. «Cela s’appelle un film de producteur destiné à un public large et aux familles, insiste Lassaâd Gobantini, tout a été étudié pour que ce film donne son maximum au box-office». «Sabak el khir» sera ensuite, comme on le sait déjà, décliné en sitcom pour la télé pendant le mois de Ramadan. Une série qui introduit de nouvelles idées par rapport au film et qui a nécessité des tournages et des acteurs supplémentaires. Un premier blockbuster tunisien réussi donc. Et après, y a-t-il une suite pour «Sabe9 el khir» ? Le producteur confirme qu’il y a une suite dont le tournage a été décalé puisque le film a pris une tournure internationale et qu’il y a des tournages qui doivent se dérouler à l’étranger. Mais Lassaâd Gobantini ne reste pas les bras croisés, en attendant, puisqu’il a lancé une nouvelle comédie grand public en appliquant la recette qui réussit. Il s’agit de «Super Tounsi» qui sera le premier film tunisien sur les superhéros avec Karim Gharbi, Bassem Hamraoui, Kamel Touati, pour têtes d’affiche. Un deuxième blockbuster «made in Tunisia» sortira donc bientôt sur nos écrans. «Nous nous sommes orientés vers la production parce que nous n’avons pas trouvé de comédies tunisiennes produites sur le marché, or, ce sont des films très demandés par notre public, poursuit Lassaâd Gobantini, parce que nous voulons également que le cinéma parle à tous les Tunisiens, toute tranche d’âge et toute catégorie sociale confondues. Nous voulons aussi faire un cinéma dans lequel les Tunisiens peuvent s’identifier tout en gardant un profond respect pour ceux qui font d’autres genres de films. Il faut de tout pour faire un monde en plein écran».

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