Une communauté injustement pénalisée

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Editorial La Presse

 

La réalisation des grands projets, notamment ceux relatifs à l’infrastructure de base, au transport public, aux autoroutes, aux établissements publics, sont hautement stratégiques au vu de leur impact positif sur le développement de l’économie nationale.

C’est donc dans cet esprit que les réunions se succèdent à tous les niveaux pour élaborer les études nécessaires à la mise en place de projets porteurs, garantissant l’aboutissement de ces projets en vue pour l’émergence d’une marche sûre vers le progrès.

Ainsi, s’est tenue la récente réunion de la Commission supérieure pour l’accélération de la réalisation des projets publics en cours dans plusieurs régions, dont le Grand Tunis, le Centre, le Sahel et le Sud où les fonds sont, désormais, alloués. Ce qui devrait accélérer l’exécution dans les meilleurs délais.

Cette réunion succède à celle du Conseil des ministres, un mois auparavant, consacrée à la révision de certains textes liés à la promotion et à la bonne gouvernance des projets relevant de la promotion des marchés et projets publics.

Ces démarches et approches sont appelées à pallier certaines lacunes constatées, durant les dernières années, à travers des démarches approximatives qui n’aboutissent à rien de concret.

Ainsi, on perd du temps et des ressources humaines et matérielles, en l’absence de tout plan définissant les étapes à suivre et anticipant les obstacles qui peuvent entraver la mise en application du projet.

En résumé, combien de fois a-t-on lancé un projet avec de prétendues études minutieuses, mais sans se soucier d’en assurer le suivi, selon des délais fixés à l’avance ?

Facteur essentiel pour garantir le succès des grands projets, spécialement entrepris par l’Etat, la coordination entre les différents intervenants est décisive. Le manque de coordination pénalise la mise en œuvre des petits comme des grands programmes. Que de temps et d’argent perdus à cause de  ce manque d’implication sérieuse des différentes administrations engagées.

A qui la faute ? Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour expliquer ce constat affligeant;  de la négligence à l’incompétence, en passant par les basses manœuvres et les faux calculs. Résultat, des projets inaboutis ou mal finalisés et une communauté nationale injustement pénalisée.

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